Lorsque le projet de loi sera adopté par l’Assemblée nationale, les municipalités pourront taxer différemment les lots boisés aménagés par rapport à ceux qui ne le sont pas. «Cette mesure se traduira par un plus grand nombre de propriétaires réalisant des travaux d’aménagement forestier, explique le président de la Fédération des producteurs forestiers, Pierre-Maurice Gagnon. Il en résultera des forêts plus résistantes aux épidémies d’insectes et aux maladies, du bois pour approvisionner l’industrie des produits forestiers et des milieux sensibles mieux localisés et protégés.»
Pour le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, ce projet correspond à sa vision «qui est de maximiser le potentiel des forêts afin de créer de la richesse dans les régions du Québec, tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre».