Sanctionné par la Fédération équestre internationale, la plus haute instance possible dans le sport équestre, le Concours complet de Bromont est le seul du genre au Canada. Et le niveau de compétition, se tuent à répéter les organisateurs à chaque année, est particulièrement relevé.
Les cavaliers viennent d’un peu partout dans le monde, que ce soit d’Amérique latine, d’Europe et même d’Australie. Inutile de dire que plusieurs viennent évidemment du Canada et des États-Unis.
Parmi ceux-ci, on retrouve des olympiens, comme Colleen Loach, illustre cavalière de Dunham, et des cavaliers qui ont déjà participé aux Jeux panaméricains. D’ailleurs, le week-end de Bromont sert de qualification en vue des prochains Jeux panam, qui auront lieu à l’automne au Chili.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/SVKUJB4D3BC4LDGNCKDBT3RXHM.jpg)
«Ce n’est pas rien ce qu’on présente ici à tous les ans, explique Marc Vaillancourt, un des responsables de l’événement. Les athlètes viennent de partout dans le monde, on a de gros noms, on a des chevaux qui valent des fortunes et le site est de classe mondiale. Qu’est-ce que vous voulez de plus?»
Lors du passage de La Voix de l’Est, vendredi après-midi, les épreuves de dressage étaient au menu et ça bougeait passablement sur le site. Mais tout le monde nous a dit qu’Il ne fallait pas manquer les épreuves de cross-country, qui seront présentées à compter de samedi matin.
«C’est spectaculaire, cette seule discipline vaut le déplacement à elle seule», a repris Marc Vaillancourt clairement amoureux du sport et de l’événement.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/JMOR5Y5SSFEUNNXAQ2B6HAI2NI.jpg)
Sue Ockendon: «Pour le sport»
Impossible de s’arrêter au Concours complet de Bromont sans prendre quelques minutes pour jaser avec Sue Ockendon, la grande dame du sport équestre dans la région, qui tient le Concours complet à bout de bras depuis… toujours.
«Si je suis encore là, c’est pour le sport. On a de bons cavaliers et de superbes montures, on a quelque chose de bien à présenter aux gens. Et il y a la relève. Il faut donner la chance à nos jeunes cavaliers d’ici et d’ailleurs la chance de s’exprimer, de se développer.»
Mme Ockendon tient aussi à ce que le Québec conserve sa place de leader dans son sport à l’intérieur du Canada.
«Il se fait de belle choses au Québec quand on parle d’équitation. Il faut garder notre place et même continuer à grandir.»
N’empêche que Mme Ockendon ne rajeunit pas. Mais paraît-il que la relève se prépare au niveau de l’organisation.
«Mais elle sera très difficile à remplacer, a mentionné Diane Hamelin, une autre membre du comité organisateur. À elle seule, elle accomplit le travail de 10 personnes!»
Si vous avez envie d’aller saluer Mme Ockendon ou encore si vous voulez admirer le travail des cavaliers et de leurs montures, sachez que l’entrée est gratuite au Concours complet.