
Une décision mûrement réfléchie pour Pierre Reid
Lundi matin, M. Reid a rencontré les médias à Magog pour annoncer de manière officielle sa décision de passer à l’étape de la retraite. Le député de 69 ans, qui se dit encore en bonne santé, a confié que sa décision a été longuement mûrie.
« À chacune des élections, je prends le temps de réfléchir avant de choisir si je me porte candidat ou pas. Ma réflexion cette fois a été plus longue et plus dure que les précédentes », a-t-il indiqué.
Il a expliqué sa réalité familiale pour que les médias comprennent bien sa situation. Il a notamment souligné qu’il est difficile pour un député de concilier travail et famille, surtout lorsqu’on a un enfant d’âge scolaire de même que des petits-enfants.
« Je veux accompagner mon fils de 10 ans, dont j’ai la garde partagée, et avoir plus de temps pour mes trois petits-enfants », a mentionné le député libéral.
« La même énergie »
Pierre Reid a précisé qu’il poursuivra son travail de député au cours des mois qui le séparent de la retraite. « Il reste sept mois durant lesquels je continuerai avec une énergie équivalente à celle que j’avais ces dernières années. »
Entre autres, le député d’Orford a dévoilé son intention de régler certains dossiers d’importance avant la fin de son cinquième et dernier mandat à l’Assemblée nationale.
M. Reid espère ainsi que les projets de nouvelle piste d’athlétisme extérieure et d’aréna à deux patinoires à l’école de la Ruche seront en voie de se concrétiser lorsqu’il quittera ses fonctions l’automne prochain.
De plus, il aimerait pouvoir dénicher des fonds supplémentaires pour Phelps Helps à Stanstead, une ville qui connaît une période de croissance économique après de nombreuses années difficiles. « Cette initiative a été créée par un groupe de femmes et fait des miracles dans un milieu en transformation », explique-t-il.
Dossiers marquants
Invité à identifier les dossiers qui l’ont le plus marqué durant sa carrière de député, Pierre Reid a évidemment évoqué la saga du mont Orford, déclenchée par un projet de développement présenté par la station Mont Orford.
« C’était devenu une guerre de mots et d’idées comme on en fait dans d’autres régions, mais pas ici habituellement, remarque Pierre Reid. Ça a été mon dossier le plus difficile et j’aurais préféré ne pas avoir à traverser ça. »
Le projet d’agrandissement du Centre sportif régional Memphrémagog lui a cependant laissé un meilleur souvenir. « Il avait fallu jouer du coude pour avoir plus d’argent. Mais ça avait été extraordinaire parce que toute la région avait participé. »