En fait, il s’agit du premier événement officiel organisé par l’initiative « Animation de milieux de Granby », explique son coordonnateur, Vincent Lacroix. En poste depuis le mois de juin, ce dernier espère que les 14 à 29 ans seront nombreux à répondre à l’invitation. Suffit d’apporter sa chaise pliante. Au programme : le film Zombieland, une « comédie d’horreur satirique » classée 13 ans et plus. M. Lacroix espère y attirer une cinquantaine de participants.
Le site de la rue Notre-Dame sera accessible à compter de 20 h 30 et le film débutera à 21 h. En cas de pluie, l’activité sera annulée. « Ou peut-être reportée », avise Vincent Lacroix.
Ballons et « ballounes d’eau »
Ce n’est là qu’un des rendez-vous au calendrier de l’été. Chaque semaine depuis le 3 juillet, le jeune homme se rend dans un « parc » avec des ballons de toutes sortes et convie les jeunes à pratiquer spontanément le sport dont ils ont envie. Le mardi, il s’installe dans la cour de l’école Saint-André, le mercredi à l’école Avé Maria et le jeudi à l’école secondaire Haute-Ville. L’idée étant de les encourager à voir du monde et à bouger dans une ambiance amicale, dit-il.
Et pour ajouter un côté résolument ludique à la programmation, Vincent Lacroix a eu l’idée d’organiser une guerre de « ballounes d’eau » le 25 août sur le terrain de l’école Saint-Eugène. « C’est un concept d’événement éphémère. Les gens se déguisent aux couleurs d’une des deux équipes qui s’affrontent durant 20 minutes intenses. Ensuite, ils peuvent retourner à leurs activités de la journée. »
Issu de la Politique jeunesse de la Ville de Granby, le projet « Animation de milieux de Granby » visait à combler un besoin chez les adolescents et les jeunes adultes. Une enveloppe annuelle de 99 000 $ (indexée) a été réservée à cette fin par la Ville pour 2018, 2019 et 2020.
« Avant, il se passait peu de choses à Granby à leur intention. Maintenant, ça vient compléter l’offre », explique M. Lacroix.
« Le projet est encore embryonnaire, mais la réponse commence à se faire sentir », ajoute-t-il, en rappelant que les activités se dérouleront à l’année. Dès l’automne, celles-ci se déplaceront notamment dans les écoles, pour inciter les jeunes à y faire du sport récréatif, de l’improvisation, etc. « On va s’ajuster à la clientèle », termine le coordonnateur.
Quant au large registre des « 14 à 29 ans », il pourrait éventuellement être subdivisé en sous-groupes selon les activités, de façon à tenir compte des intérêts des plus jeunes et des vingtenaires.