
L’entrepreneuriat bien vigoureux en Haute-Yamaska
Ces entrepreneurs, à la recherche des services d’accompagnement de l’organisme, n’ont pas tous mené à terme leur projet d’entreprise. Mais le taux de démarrage actuel est estimé à 30 %, selon Frédéric Bonner.
Plus d’une vingtaine d’entreprises par année profitent de mesures de financement offertes par Entrepreneuriat Haute-Yamaska, dont celle du Soutien au travail autonome (STA). Pas moins de 80 % des entrepreneurs qui reçoivent l’aide du STA sont encore en activité, précise le conseiller.
Autre statistique : la principale clientèle d’Entrepreneuriat Haute-Yamaska est âgée entre 35 et 45 ans. « Pour nous, c’est une bonne nouvelle dans la mesure où on pense que Granby et la région possèdent des attraits pour attirer les gens qui ont le goût de faire autre chose de leur vie », souligne M. Bonner.
Également, 12 % des gens qui contactent Entrepreneuriat Haute-Yamaska proviennent de l’extérieur de la région, mais ils envisagent de démarrer une entreprise sur le territoire.
Des créateurs
Frédéric Bonner souligne que les demandes déposées auprès de l’organisme laissent apparaître une autre catégorie d’entrepreneurs, qualifiés de « créateurs ». « Ils s’attaquent à un besoin en améliorant les solutions déjà en place, en inventant de nouvelles façons de faire et livrent leurs produits ou services directement à leurs clients », relève-t-il.
Selon le conseiller, les PME les Mollets frisquets, MoMA sur mesure, Cru Passion Gourmet, Kinesiq, Vignes chez Soi, Tungstène Éclairage Créatif et Un par Un Canada représentent autant d’exemples « inspirants ».
Spécialisée dans la fabrication d’équipements sportifs dans les marchés de niche, Un par Un Canada, fondée par Stéphane Paradis, est une des entreprises qui ont vu le jour avec le soutien d’Entrepreneuriat Haute-Yamaska. « J’ai eu accès à la mesure STA qui m’a permis de focuser à 100 % sur mon entreprise et son développement », a-t-il souligné mardi, en saluant aussi la qualité des ressources locales.
Un par Un est spécialisée dans la fabrication de bâtons pour la pratique de la ringuette et du ballon sur glace. L’entreprise célébrera son premier anniversaire prochainement. D’ici la fin de l’année, ses produits, fabriqués par des sous-traitants locaux, seront distribués dans une douzaine de pays. « Ce sont des marchés hyper fragmentés, qui n’ont pas beaucoup de masse critique. Ça nous oblige à être excellents, possiblement les meilleurs au monde dans ce qu’on fait, et à avoir des visées internationales », explique Stéphane Paradis, qui dit ainsi avoir développé un modèle d’affaires plutôt souple.
Journée bien remplie
Reconnaissant de l’aide obtenue, Stéphane Paradis affirme par ailleurs « vouloir contribuer à l’essor de l’entrepreneuriat » dans la région. Il sera l’un des entrepreneurs invités à partager son expérience le 15 novembre prochain, alors que l’événement « Vivre l’entrepreneuriat » se déroulera dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Ateliers pratiques, conférences et panels sont au programme de cette journée, qui se déroulera à compter de 8 h chez Noburo, au 164, rue Cowie.
Geneviève Éverell de Sushi à la maison est une des conférencières invitées. Lyne Cathcart animera un atelier sur la planification stratégique et Guillaume Joly, expert en marketing digital, traitera des tendances en matière d’expériences utilisateurs.
Les inscriptions sont en cours. Il est possible d’obtenir plus d’informations sur le site de l’organisme à eh-y.ca.