
Le Zoo pousse un soupir de soulagement
«Tout le monde est bien content de cette nouvelle», a laissé tomber Élaine Plamondon, directrice des ventes, marketing et communications.
«On sait que c’est une des industries les plus durement touchées, et les mesures sanitaires imposées nous ont forcés à réduire de beaucoup notre capacité d’accueil. Quand tu as des dépenses de 4 millions $ par année juste pour les soins animaliers, qui sont des services essentiels, et que le principal revenu provient des visiteurs, ça fait mal. Sans subvention salariale, on ne pourrait pas continuer.»
L’institution touristique granbyenne attire bon an mal an près d’un million de visiteurs chaque année. En 2020, elle s’enligne pour n’en avoir accueilli que 30 à 35 % de ce nombre.
«Les subventions salariales vont nous permettre non seulement de maintenir les services, mais aussi de retenir notre main-d’oeuvre», fait-elle valoir.
Mme Plamondon se dit aussi simplement heureuse «que l’industrie touristique ait été mentionnée, qu’elle ait été tenue en compte» dans le discours du Trône.
La directrice des ventes, marketing et communications affirme ne pas avoir d’attentes quant à l’ampleur et la forme de l’aide promise, encore moins sur la portion de la tarte à laquelle elle aura droit. «On n’a aucun détail encore, mais ça envoie le message que le gouvernement reconnaît l’importance de l’industrie touristique, ce qui est déjà très bien», fait-elle valoir.
La Voix de l’Est a également tenté de joindre Bromont Montagne d’expériences sans succès vendredi.