
Le retour de l’anneau de glace au lac Boivin?
Celui-ci a fait cette affirmation, alors qu’une aide financière de 5,1 millions $ a été accordée à Granby par les gouvernements en guise de compensation pour la COVID-19. Si cette somme était placée dans les coffres de la Ville, une partie pourrait bien être utilisée cet hiver, dit-il, pour mettre en oeuvre des mesures exceptionnelles pour contrer les effets de la pandémie.
«Cet hiver, il n’y aura pas trop de snowbirds. Personne ne va partir au Mexique ou à Cuba. Tout le monde va être en ville. On sait que le pire ennemi de la deuxième vague, c’est l’espèce de lourdeur de la pandémie qui commence à peser. Il va falloir trouver des activités», affirme Pascal Bonin.
Ce dernier rappelle l’énoncé de la planification stratégique de la Ville: «Granby, naturelle et audacieuse dans son expérience humaine». «On reste à Granby pour l’expérience humaine et la nature. Il faut être au rendez-vous», lance-t-il.
L’aménagement de l’anneau de glace sur le lac est une des idées envisagées. «Ça, c’est un exemple d’activité, disons, classique, mais ça ne veut pas dire que tout ce qu’on va faire va être classique», glisse-t-il.
La Ville avait abandonné la pratique du patin sur le lac, car les coûts d’aménagement de l’anneau de glace étaient élevés, alors qu’il n’était parfois accessible que quelques jours à peine, changements climatiques obligent, rappelle le maire.
«Dans les circonstances actuelles, il faut profiter des occasions et profiter de nos choses. Si on peut avoir le patin sur le lac un mois, on l’aura un mois», dit-il.
Déneigement et autres
Le directeur général de la Ville, Michel Pinault, avance pour sa part que des mesures pourraient aussi être prises, notamment pour le déneigement, dont celui des pistes multifonctionnelles.
«On veut s’assurer qu’on va pouvoir mettre de l’avant différents projets pour que la population puisse jouer dehors, comme on dit», fait valoir M. Pinault.
Celui-ci affirme par ailleurs que la municipalité en est bonne position financière. L’octroi de l’aide, accordée par les gouvernements provincial et fédéral, permettra néanmoins de pallier les effets négatifs de la crise sanitaire sur les finances municipales.
Le directeur général estime que la somme consentie à la Ville est «appréciable et raisonnable, dans les circonstances».
Budget
Cette aide financière gouvernementale survient par ailleurs alors que le budget de la Ville de Granby est en élaboration. C’est le 7 décembre prochain que les citoyens sauront si la pandémie aura un effet sur leur compte de taxes.
Pour l’heure, le maire refuse de se prononcer sur le sujet.
Comme le directeur général de la Ville, il souligne toutefois que les finances de la Ville se portent bien. «On a quand même une bonne marge de manoeuvre parce qu’on a bien géré avant la crise et pendant la première vague», laisse savoir Pascal Bonin.