
Le feu ravage une maison de Roxton Pond
Y a-t-il eu faute? Directeur du Service de sécurité incendie de Roxton Pond, Stéphane Dufresne assure que « le travail a été bien fait » au premier passage de sa brigade en début d’après-midi, lundi, sur le chemin Côté.
Il n’exclut toutefois pas que le premier feu ait provoqué le second. « Il y a plusieurs possibilités, ce n’est pas impossible », indique-t-il. Trois équipes avaient pourtant vérifié qu’il ne subsistait aucune trace de chaleur ni odeur de fumée au départ des pompiers. Une caméra thermique a notamment été utilisée.
« On a pris toutes les précautions pour pas que ça rallume, dit M. Dufresne. On a défait partout où il y a eu trace de carbonisation et même, on a excédé, Mais peut-être qu’on n’a pas vu quelque chose. »
La recherche de la cause du deuxième incendie s’annonce difficile puisque l’embrasement était généralisé au retour des pompiers vers 23 h 30, et il ne reste pratiquement plus rien du bâtiment et du garage attenant.
Refuge
Un couple et leur bébé y habitaient et n’ont pas été blessés, ayant choisi de ne pas dormir dans leur demeure ce soir-là. L’homme est le fils du conseiller municipal André Côté, aussi propriétaire de la maison incendiée, et c’est chez lui qu’ils ont trouvé refuge.
« Mon fils, ma bru et mon petit-fils vont très bien, a souligné M. Côté, mercredi. Nous sommes une famille unie et on a la santé. Il y a des gens bien plus mal pris qu’eux! »
M. Côté n’adresse pas de reproche aux pompiers pour le sinistre. « Ils ont fait leur possible », dit-il.
La cause du premier embrasement a été établie : c’est la chaleur d’un mégot de cigarette laissé sur une table en bois, à l’extérieur, qui s’est propagée à l’intérieur d’un mur et jusqu’à l’entretoit. La valeur de la maison incendiée, en excluant les biens qui s’y trouvaient, est de 260 000 $, dit Stéphane Dufresne.
Le directeur du Service de sécurité incendie de Roxton Pond rappelle aux citoyens de faire très attention à ce qu’ils laissent traîner près des résidences, comme des mégots. « Ce sont les erreurs humaines qui causent le plus d’incendies », dit-il.