
La jeunesse réclame des changements pour l'environnement
L’activité était en fait un projet éducatif. La professeure Sophie Paré, inspirée par le mouvement initié par la Suédoise Greta Thunberg, a décidé de s’impliquer. Elle a donné des informations concernant l’environnement à ses élèves pour qu’ils forment leur propre opinion. Ils se sont ensuite servis de celles-ci afin d’écrire des lettres à Pierre Breton.
Ce dernier était présent afin de discuter des enjeux écologiques avec ces jeunes conscientisés à l’importance d’agir. « Je suis content d’être ici pour entendre votre génération qui va vivre les conséquences », a expliqué le député fédéral de Shefford aux étudiants présents. Le tout étant aussi une initiation à la politique pour certains d’entre eux.
Cette conversation entre les enfants et le député est une idée de Sophie Paré, enseignante à l’école primaire de Sainte-Famille, et d’Elisabeth Grégoire, maman et entrepreneure écoresponsable. Cette idée de s’impliquer pour réaliser un changement au sein de la municipalité a émergé à la suite d’une participation à la manifestation mondiale de l’environnement le 15 mars dernier. Elles ont été étonnées de constater que personne n’avait pris le temps d’organiser une marche pour la ville de Granby.
« La ville est encore en collecte de données alors qu’il faut agir maintenant en ce qui concerne le plastique », déplore Mme Grégoire. Elle, qui a déménagé de Montréal afin de vivre dans un endroit plus sain, est déçue de l’inaction de la municipalité dans ce dossier.

Une jeunesse conscientisée
Les jeunes ne se sont pas gênés de réclamer au député que le gouvernement prenne des actions immédiatement. « Nous vous demandons d’agir et vite », a ainsi réclamé Simon, élève de l’école primaire.
« Pour l’instant, la planète demeure dans un état critique, mais il est encore temps d’agir », a ajouté Antoine.
M. Breton croit qu’il est remarquable que ces enfants apportent des idées concrètes afin de faire un pas dans la bonne direction.
« Je trouve ça impressionnant, que, déjà à leur âge, ils sont conscientisés de la sorte », s’est-il exprimé.
À la suite de ce ralliement, le groupe s’est déplacé à la commission scolaire afin de revendiquer quelques changements, notamment la mise en place d’un cours en environnement pour ainsi sensibiliser le plus de monde possible.
« Les meilleures personnes pour véhiculer ce message sont les gens de demain », a résumé Elisabeth Grégoire.