À ce moment, la défense informera le juge François Huot si elle a de nouveaux arguments à lui soumettre avant qu’il rende sa décision sur l’arrêt des procédures. Ça pourrait bien être aussi l’occasion d’apprendre si le procès aura bel et bien lieu à Chicoutimi ou à Québec, comme le demande la défense, car le juge Huot a déjà indiqué qu’il se prononcerait sur le requête en changement de venue avant la fin du mois.
Marc-André Grenon est accusé du meurtre de Guylaine Potvin et d’agression sexuelle grave sur la même victime le 28 avril 2000.
Mardi, les deux parties ont examiné une série d’éléments de preuve contestés par la défense et puisque les travaux sont toujours sous une ordonnance de non-publication, on ne peut en révéler les détails, d’autant plus qu’il s’agit d’éléments qui seront présentés lors du procès. Lorsque les parties ne pouvaient s’entendre sur certains éléments, elles soumettaient leurs arguments au juge Huot et ce dernier tranchait sur-le-champ, de telle sorte qu’il n’y aura pas de débats devant le jury.
À la toute fin, les parties se sont entendues avec le juge sur le type de questions qui seront posées aux candidats jurés lors de la sélection du jury. Le juge Huot a aussi prévu d’autres rencontres en octobre et en novembre afin que tout soit prêt pour un procès qui débuterait à la mi-janvier.
Marc-André Grenon a tout suivi par vidéo à partir de la prison de Québec. Les proches de Guylaine Potvin ont été présents dans la salle de la Cour supérieure du troisième étage du Palais de justice de Chicoutimi pendant les deux jours.