
Des élèves refont une beauté aux aires communes de l'école Paul-Germain-Ostiguy
Il s’agit de la deuxième collaboration entre l’établissement scolaire et les artistes de MU Montréal pour un projet d’embellissement de l’école. L’année dernière, ils ont réalisé une murale collective dans le « coin branché », un endroit où les élèves peuvent charger leurs appareils électroniques. Ils avaient déjà déterminé que la prochaine étape serait de donner vie aux 24 colonnes de trois aires publiques adjacentes, dont celles de la cafétéria.
« Il ne restait qu’à trouver des élèves volontaires pour participer au projet cette année », indique l’animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire (AVSEC) de l’école Paul-Germain-Ostiguy (PGO), Mireille Lussier. Ils ont été une trentaine à répondre à l’appel.
Durant quatre vendredis consécutifs, du 22 novembre au 13 décembre, ils ont passé la majeure partie de la journée à s’atteler à la tâche. Ils étaient encadrés dans le processus par trois muralistes professionnels de l’organisme MU Montréal : Julian Palma, Julien Sicre et Stéphanie Harel.

Les élèves ont déterminé, au terme d’une séance de tempête d’idées, que les deux thématiques mises de l’avant seraient la nature et les mondes imaginaires. C’est à partir de ces thèmes que les artistes ont imaginé les dessins qui orneraient les colonnes.
« L’artiste en chef s’est chargé de tracer les contours des dessins sur les quatre côtés des 24 colonnes. Dès qu’il en terminait une, les élèves appliquaient la couleur, un peu à la manière de mandalas géants », explique Mireille Lussier, ajoutant que l’ambiance était très zen et propice à l’entraide lors de l’activité.
Ils avaient une seule contrainte à respecter : une couleur ne pouvait être apposée à deux endroits côte à côte, « pour aller chercher des contrastes intéressants », précise-t-elle.
Démocratiser l’art mural
« L’idée des muralistes professionnels de MU Montréal c’est de démocratiser l’art, de le rendre accessible à tous. J’ai senti qu’ils étaient très fiers de ce qu’ils faisaient », souligne Mme Lussier.

En plus d’embellir le milieu scolaire, cette activité aura permis d’ouvrir l’esprit des jeunes à la portée sociale de l’art public, soutient-elle.