
Démission du maire de Saint-Armand
L’ambiance de travail autour de la table des élus est bonne, assure Serge Cormier, conseiller du siège no 3 à Saint-Armand. Comme dans d’autres conseils, des divergences d’opinions surviennent, dit-il, mais pas au point où des guerres ouvertes existent.
M. Cormier dit ignorer pourquoi M. Chamberlin a quitté ses fonctions. Il émet l’hypothèse qu’il en avait assez des stricts paramètres de fonctionnement dictés par Québec. « Il trouvait ça difficile de travailler avec tous les règlements en place. Il trouvait ça lourd », a-t-il indiqué en entrevue vendredi.
Un maire avec qui M. Chamberlin siégeait à la MRC Brome-Missisquoi a également souligné cet aspect lorsque joint vendredi. « Il n’aimait pas vraiment les structures », a-t-il dit.
M. Chamberlin n’était pas un nouveau venu en politique municipale. Il avait occupé la fonction de maire de la fin des années 80 à 2003. Réal Pelletier lui avait succédé à cette fonction. Il est mort en juin 2017.
Le retour de M. Chamberlin à l’hôtel de ville a été marqué par une crise politique. Quelques mois après les élections du 5 novembre 2017, le nouveau conseil a en effet congédié le directeur général Jean-Charles Bellemare. Il était en poste depuis quelques mois seulement. Le conseil était divisé sur ce geste. Le maire a tranché le débat en se rangeant du côté des élus favorables au départ du premier fonctionnaire de la municipalité.
Les raisons officielles de ce congédiement n’ont jamais été communiquées officiellement, a déploré le conseiller Cormier, qui s’était prononcé contre cette mesure.
La lettre de démission de M. Chamberlin sera déposée au conseil lors de sa prochaine assemblée publique, le lundi 6 mai, a indiqué au journal Le St-Armand Martine Loiselle, directrice générale de la municipalité.
M. Chamberlin n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue vendredi.