
Danielle Cardin-Pollender veut favoriser le développement à Brigham
« On a vraiment une belle municipalité. Mais on doit la faire avancer et il y a plusieurs occasions de le faire. C’est ce défi que je veux relever », explique-t-elle.
La course à la mairie regroupe des politiciens municipaux d’expérience. Outre Mme Cardin-Pollender, qui vient de terminer un mandat de quatre ans comme conseillère (siège 2), le maire sortant Normand Delisle et l’ex-maire Steven Neil sont également en lice.
Pour Mme Cardin-Pollender, il importe que la prochaine administration municipale s’implique directement dans le développement résidentiel. Plusieurs terrains sont disponibles au village, sur la rue des Pins surtout, pour accueillir de nouvelles maisons. « Il faut que l’on s’assoie avec les propriétaires de ces terrains pour connaître leurs intentions. Quels sont leurs plans ? S’ils ont besoin d’aide, on est là », indique-t-elle.
La candidate propose de créer un comité d’élus et de citoyens pour trouver des façons de favoriser le développement résidentiel. Elle songe aussi à offrir des congés de taxes foncières sur trois ans pour les nouveaux propriétaires.
Le conseil pourrait également augmenter les taxes foncières sur les terrains vacants pour inciter leurs propriétaires à les développer ou les vendre, dit-elle.
L’ouverture d’un CPE au village favorisera grandement l’arrivée de jeunes familles, estime d’ailleurs Mme Cardin-Pollender. « C’est une des premières choses que les parents recherchent quand ils font le choix de l’endroit où ils veulent vivre », note-t-elle.
Ce dossier a suscité beaucoup de division dans la municipalité. Le projet de construire un CPE au coût de 1,79 million de dollars n’a pas dépassé l’étape du registre. Celui-ci a recueilli 387 signatures de citoyens opposés à un emprunt du même montant alors que le minimum requis était de 219 signatures. Le conseil a décidé de ne pas aller en référendum sur la question.
Le projet a mal été présenté aux citoyens, estime Mme Cardin-Pollender. Un manque de planification à la direction générale, de communication entre celle-ci, le maire et les conseillers s’est traduit par un projet mal ficelé financièrement, analyse-t-elle.
Solution pour le CPE
Le projet de doter la municipalité d’un CPE n’est pas mort, insiste-t-elle. Au lieu de construire un bâtiment, l’édifice municipal pourrait être converti en CPE, dit-elle, faisant remarquer qu’il s’agit d’une ancienne école. L’argent du loyer obtenu du CPE pour sa location du bâtiment pourrait servir à payer l’hypothèque du nouvel hôtel de ville. La bibliothèque y serait déménagée.
« On construirait quelque chose de petit, pour nos besoins. Ça ne coûterait rien aux citoyens parce que le loyer du CPE couvrirait tous les coûts », dit-elle.
Le développement commercial au coin de la rue des Érables et de la route 139 stimulera l’économie de la municipalité, selon Mme Cardin-Pollender. Un restaurant Tim Horton et une station-service avec dépanneur sont prévus, dit-elle.
Les terrains attenants à ce projet pourraient accueillir un marché public où les producteurs du coin pourraient vendre leurs produits, suggère-t-elle aussi.