Le projet, réalisé en collaboration avec la coopérative Arbre-Évolution, s’est matérialisé la semaine dernière. Une dizaine de personnes ont participé à la plantation des arbres. De l’érable, du marronnier, du bouleau, du sorbier, du mélèze et du micocoulier figurent parmi les essences qui ont été plantées.
«Nous avons planté un total de 19 essences différentes pour miser sur la biodiversité et s’assurer qu’une majorité d’arbres s’adaptent bien aux conditions du site», a expliqué par voie de communiqué Raymond Paquette, maire de la municipalité de Venise-en-Québec.
Le site retenu est situé dans le secteur est de la municipalité, près de la 16e avenue. L’endroit est identifié comme une zone inondable, rendant toute construction impossible.
Ce projet de reforestation est le plus important réalisé par Arbre-Évolution dans le cadre du Programme de reboisement social dans la région. Un projet d’envergure avait aussi été réalisé dans deux secteurs de Henryville, une municipalité de la Montérégie située à quelques kilomètres de Venise-en-Québec où plus de 650 arbres avaient été plantés.
«En 2021, après un suivi terrain, nous avons comptabilisé un taux de mortalité de 30 %. Comme notre objectif est de maintenir ce taux en dessous de 20%, nous avons orchestré une replantation de 250 arbres la même année. Plus d’arbres sont donc en croissance aujourd’hui que ce que nous avons planté en 2018», précise Simon Côté, coordonnateur général d’Arbre-Évolution.
Cinq organisations ont financé la plantation située à Venise-en-Québec via le Programme de reboisement social : Croesus, Azimut Films, K.O. 24, Charles River Lab et Global Tourisme. En plus des sommes investies, 500 arbres ont été achetés par 32 personnes en ligne via le www.calculcarbone.org, le site transactionnel d’Arbre-Évolution destiné à ceux qui désirent compenser l’empreinte écologique de leur déplacement.