«On le tolère de façon temporaire et on fait preuve d’indulgence», a souligné la mairesse.
«On travaille avec des êtres humains.»
— Julie Bourdon
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Mardi, Mme Bourdon a rencontré les médias pour annoncer le retrait du parc Yamaska des lieux de tolérance pour les personnes en situation d’itinérance, car l’endroit n’était pas utilisé et faisait l’objet d’un «enjeu d’acceptabilité sociale». Ce faisant, le terrain situé à l’arrière du cimetière Cowie demeure le seul lieu de tolérance reconnu par la Ville, a-t-elle dit.
Aucun mot n’a toutefois été soufflé sur la poignée de tentes dressées à l’ombre de grands arbres matures, derrière la clôture qui délimite la propriété de SOS Dépannage, sur la rue Matton, à l’une des extrémités du parc Fisher. Le campement est situé près de l’espace où les employés de l’organisme prennent leurs pauses, ainsi qu’à proximité des jardins communautaires.
Selon la mairesse Bourdon, les personnes en situation d’itinérance installées à cet endroit se sont d’abord présentées au lieu de tolérance de la rue Cowie, mais elles ont quitté le terrain, car il y avait un «enjeu de cohabitation». «On m’a dit qu’il y a environ quatre ou cinq personnes environ. Ce ne sont pas des gens intoxiqués. Ce sont des personnes calmes, qui respectent les règles», dit-elle.
Services
Julie Bourdon affirme que l’intervenant en médiation sociale, ainsi que l’agente sociocommunautaire au service de police interviennent également à cet endroit. Ils sont par le fait même en contact avec la direction de SOS Dépannage.
«Pour le moment, ça se passe bien, confirme le directeur général de l’organisme, Patrick St-Denis. Mais chaque semaine, des nouveaux viennent s’installer.»
«J’espère juste que la Ville ne perdra pas le contrôle.»
— Patrick St-Denis
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La mairesse affirme qu’il s’agit d’une situation «temporaire», car des efforts sont réalisés auprès des campeurs pour les «amener vers les services» et les «soutenir».
Selon Julie Bourdon, ce n’est pas d’hier que des tentes sont aménagées à différents endroits en bordure de la rivière Yamaska, à l’abri des regards. Le service de police et les intervenants de la Ville travaillent également avec ces personnes, dit-elle.