De nouvelles façons d’aider Haïti

Stéphane Nadon, Julie Roy, Clément Roy de l'AQANU.

Les déboires que connaît Haïti ne freinent pas les organismes d’aide dans leur quête de soulager quelque peu la détresse de ses habitants.


«Oui, il y a de quoi être découragé des fois», reconnaît Clément Roy, membre de l’Association québécoise pour l’avancement des Nations unies (AQANU) à Granby, au sujet de l’insécurité qui règne dans les environs de la capitale.

«Mais si on ne fait rien… Là-bas, les gens essaient de survivre, dit-il. Les défis sont énormes.»

Grâce aux dons privés, à la vente de café haïtien ainsi qu’à l’obtention récente de deux subventions, une première, l’AQANU mène des actions discrètes, mais appréciées dans la perle des Antilles, un des pays les plus pauvres du monde.

Des écoliers haïtien au dîner.

L’aide combinée de 8000 $ reçue du ministère des Relations internationales et de la Francophonie ainsi que de la fondation Louise Grenier, de Québec, a permis à l’organisme de démarrer deux nouveaux projets dans la commune de Fort Liberté, au nord-est d’Haïti.

Il s’agit de l’aménagement d’un système de culture hydroponique pour fournir un potager scolaire et de la plantation de plantes médicinales et comestibles.

Des poules et du bois

L’an dernier, l’AQANU avait contribué à cet endroit à l’installation d’un poulailler de mille bêtes afin de fournir les cantines de sept écoles locales.

Depuis 2020, l’organisme a aussi fourni 14 000 $ pour entretenir des pépinières permettant de reboiser des terres dégarnies avec l’aide de l’Union des producteurs agricoles – Développement international.

«Nous avons de beaux projets qui répondent à des besoins et nos actions impactent directement les gens que nous désirons aider», dit Julie Ostiguy, aussi membre de l’AQANU.

Une image du poulailler de Fort Liberté.

Préparé par des élèves du Centre régional intégré de formation de Granby, le café haïtien est en vente via le site Internet de l’AQANU.

L’organisme tiendra également un kiosque samedi à l’événement Uni-vert, au Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin.

L’AQANU de Granby a été mise sur pied après les tremblements de terre qui ont frappé Haïti en 2010.