{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"sgendreau@latribune.qc.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F753a91d2-79f1-42ff-94fd-02354d90f20d.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Sarah Gendreau-Simoneau","source":"La Tribune"}],"channel":"Estrie et régions","chapters":[{"position":0,"text":"\n

Ce sont plusieurs primes qui viendront à échéance le 30 mars prochain, avec la fin de la convention collective. C’est lors de cette dernière qu’une prime de 3,5 % pour tous les membres de la Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), autant à temps complet qu’à temps partiel, avait été obtenue par négociation. Il s’agit d’une prime de rétention.

Stéphanie Goulet, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l’Est affilié à la FIQ (SPSCE-FIQ) affirme qu’il est nécessaire de faire de la rétention pour le personnel en soin dans le réseau public de la santé. « C’est ironique d’y mettre fin alors que ça va si mal. »

Les autres primes qui seront coupées sont celles qui avaient été ajoutées pour les quarts de soir (4 %) et de nuit (2,5 %) pour les personnes qui ont des postes à temps complet. « Les primes étaient là pour faire de l’attraction sur les quarts défavorables où on a beaucoup d’heures supplémentaires obligatoires. C’est le monde à l’envers », lance Mme Goulet.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"La présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l'Est affilié au FIQ, Stéphanie Goulet, se désole des répercussions que provoquera la fin des primes pour les quarts de soir, de nuit et de fin de semaine.","contentType":"image","credits":"Archives La Tribune, Maxime Picard ","position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff08f400e-642e-464f-8926-3de1a69a5dc3.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

Selon elle, ce sont ces horaires de travail qui doivent être mis en valeur afin d’attirer plus de personnel. « Pour nos membres, c’est comme un couteau dans le dos parce qu’ils ont un poste à temps complet grâce à cette prime d’attraction, mais on leur coupe. »

Stéphanie Goulet ajoute qu’à cause du système Logibec, la prime n’était pas versée encore parce que les paramètres n’ont pas été établis dans le système. C’est donc une avance de salaire que le personnel attend depuis plus d’un an. « Ce sont des montants d’argent considérables. »

La suppression des primes entraîne des désagréments, notamment en ce qui a trait aux postes à temps complet de soir et de nuit. Les gens ne voudront plus faire ces quarts, déplore Stéphanie Goulet. Ils vont postuler à des postes de jour ou encore, à temps partiel. « C’est clair qu’il y aura une diminution de disponibilités et ces postes de soir et de nuit vont devenir moins attrayants. »

Et l’autogestion des horaires dans tout ça?

Mis en place dans certains centres d’activités de la région depuis l’été dernier, l’autogestion des horaires pourrait souffrir de la fin des primes. « Quand les gens vont quitter leurs postes pour migrer vers des postes à temps partiel ou des postes de jour, l’impact sur l’autogestion des horaires va se faire sentir. » Ce principe vise à laisser le choix aux infirmières, ainsi qu’aux préposés aux bénéficiaires, de leurs quarts de travail en fonction de leurs besoins et de leurs disponibilités.

Le tout permet de diminuer les heures supplémentaires obligatoires, explique Stéphanie Goulet, mais augmente les heures supplémentaires volontaires parce que les gens peuvent avoir à l’avance leurs horaires, ce qui permet un meilleur contrôle.

« Cependant, ça fonctionne quand il y a assez de personnel dans le centre d’activités, sinon l’autogestion des horaires crée de nombreux enjeux avec les quarts de travail à découvert. De l’anxiété et de la panique peuvent surgir chez nos membres parce qu’ils savent déjà qu’ils vont devoir faire du temps supplémentaire. »

Jusqu’à présent, l’autogestion des horaires fonctionne bien et le personnel apprécie dans la mesure où il n’y a aucun manque, note Mme Goulet. « Éventuellement, avec les primes qui vont disparaître, ça pourrait être un irritant majeur si on ne trouve pas de solution. »

Le déploiement de la gestion des horaires s’est déroulé comme espéré dans les derniers mois, rassure la directrice par intérim du SPSCE-FIQ. C’est en juin 2023 que la majorité des centres d’activités vont être en autogestion des horaires. « Ce n’est pas pour toutes les catégories, mais la phase 1 et la phase 2 se sont passées comme prévu. »

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2023-03-17T21:51:01.863Z","externalIds":{"arc":"S3DCJYOJRREJ7KNWYHLP44RCJA"},"firstPublicationDate":"2023-03-17T22:25:00.000Z","free":false,"id":"02e8edf3f349cd504fd91d7377208b6f","lead":"L’annonce de la fin de certaines primes, d’ici deux semaines, pour les infirmières du Québec, est reçue comme un « coup de couteau ».","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2023-03-18T09:10:01.546Z","publications":[{"canonical":true,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites/estrie-et-regions"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"ma-region"}],"slug":"2023/03/17/la-disparition-des-primes-fait-mal-aux-infirmieres-de-lestrie-02e8edf3f349cd504fd91d7377208b6f","tags":["Health & Medical"],"templateName":"article1","title":"La disparition des primes fait mal aux infirmières de l’Estrie","type":"article","url":"global/contents/02e8edf3f349cd504fd91d7377208b6f.json","visual":{"caption":{"fr":"La disparition de trois primes dans deux semaines décourage les infirmières de l'Estrie."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives La Tribune, Jessica Garneau"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fec4ca05b-6f1d-4972-b297-7c45d8f51c7c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["actualites"],"canonicalSiteCompositeKey":"latribune/undefined","color":"#ff0000","displayedSection":{"color":"#ff0000","id":"118","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"118","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"mainVisual":{"caption":"La disparition de trois primes dans deux semaines décourage les infirmières de l'Estrie.","contentType":"image","credits":"Archives La Tribune, Jessica Garneau","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fec4ca05b-6f1d-4972-b297-7c45d8f51c7c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#ff0000","id":"118","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"118","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fec4ca05b-6f1d-4972-b297-7c45d8f51c7c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}