«Pour la première fois, on a eu un vrai challenge. Malgré le pointage, ça n'a pas été facile. On doit féliciter nos adversaires de Granby, qui étaient très bien préparés», a commenté l'instructeur Blais.
Les Griffons ont donc répété l’exploit réussi en 2019 un échelon plus bas, en division 4. Ça c’était aussi passé sur un terrain enneigé à Marieville.
Un beau travail collectif samedi matin a permis d’offrir des conditions de jeu acceptables pour les autorités du Réseau du sport étudiant du Québec. Les deux clubs ont néanmoins dû adapter leur stratégie en conséquence. Le porteur de ballon principal des locaux, Emmanuel Lévesque, a notamment été utilisé à profusion.
«Il devait attaquer directement et en force pour aller chercher les verges manquantes. Les courses qui traversent le terrain, c’était pas une option samedi», a expliqué Blais.
«À un certain point, il neigeait tellement qu’on avait de la misère à voir nos adversaires en blanc ! Ça a même joué en leur faveur.»
Puisque les Incroyables présentaient une solide couverture au sol, le quart-arrière Elijah Ryan a aussi dû réaliser quelques passes-clés. Au grand plaisir des partisans qui se sont déplacés malgré des conditions hivernales.
«On était bien contents de la foule. Quand il manque de places dans les estrades, c’est bon signe !»
La fierté avant tout
Le résultat n’a pas été favorable, mais c’est surtout la fierté qui dominait chez les Incroyables cadets dimanche matin.
«Ce que le pointage ne dit pas, c’est qu’on avait 24 joueurs, dont plusieurs amochés. (…) Avec le double d’effectifs de l’autre côté, c’était vraiment David contre Goliath», a fait valoir le coordonnateur du programme granbyen, Rino Mazuruza, également aux abords du terrain.
«On s’est quand même battus jusqu’à la fin, même quand c’était plus vraiment possible mathématiquement.»
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À un certain point, les visiteurs croyaient bien avoir réduit l'écart à 15-12 grâce à un formidable retour de botté de 80 verges. Une pénalité offensive a cependant été décernée sur cette séquence.
«Ça nous a scié les jambes, surtout avec autant de gars qui jouaient des deux côtés du ballon. Quand ça t'arrive, tu te dis que c’est peut-être pas ton année !» a confié Mazuruza, qui tenait à souligner le boulot accompli par l’entraîneur-chef Stéphane Picard.
Les deux touchés des Incroyables ont été marqués au sol par le quart Vincent Houle et le porteur de ballon Guillaume Bernier. Une certaine logique a été respectée à Marieville, mais on retiendra surtout l’opposition offerte dans une finale où ils n’étaient pas attendus.