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Lutte aux GES: le savoir du Saguenay à la rescousse

Lui-même diplômé de l’UQAC, Lukas Dion est aujourd'hui professeur-chercheur du Centre de recherche universitaire de recherche sur l’aluminium (CURAL), de l’Université du Québec à Chicoutimi.
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Le Québec est un joueur international d’importance et respecté pour la qualité de ses produits d’aluminium et pour son expertise en recherche et développement. Ajoutons à cela une composante de première ordre, un enseignement, et des infrastructures de recherche de pointe comme celles offertes à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), et vous avez là une composition parfaite pour positionner le savoir-faire québécois sur l’échiquier mondial. 


La formation offerte ne fait pas qu’assurer une relève manufacturière, elle va beaucoup plus loin, estime le professeur-chercheur du Centre de recherche universitaire de recherche sur l’aluminium (CURAL), de l’UQAC, Lukas Dion: « Nous menons aussi des recherches sur plusieurs procédés essentiels, à partir de l’extraction de l’alumine, en passant par la production et en allant jusqu’à la mise en forme et l’utilisation des produits finis », explique-t-il.

L’environnement à cœur 

Le CURAL étudie également la valorisation de résidus, l’augmentation de l’efficacité des processus, la réduction de l’énergie consommée et cherche à minimiser les impacts environnementaux. Dans son rôle d’expert, le professeur Dion a personnellement participé à la rédaction de la plus récente révision émise par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), supervisé par l’ONU, concernant les lignes directrices pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. Un exemple marquant illustrant que le fruit des recherches de l’UQAC bénéficie à l’ensemble de l’industrie, à travers le monde.

Le talent d’ici

Les Québécois sont réputés pour leur génie inventif. L’UQAC le démontre en développant, en étroite collaboration avec l’industrie, différentes applications pour le procédé de soudage par friction-malaxage qui améliore les performances des composantes en aluminium en terme de rigidité et de résistance sans ajouter de poids supplémentaire. « Ce type de soudure est plus efficace que la méthode traditionnelle, et offre une meilleure répétabilité due à l’automatisation du processus », indique le chercheur.

Ce type de recherche et développement répond directement aux besoins exprimés par l’industrie de l’aluminium au pays et contribue à consolider la réputation du Québec comme leader dans ce domaine. 

Un domaine d’avenir

Lui-même diplômé de l’UQAC, Lukas Dion reconnaît qu’il aimerait accueillir beaucoup plus d’étudiants « On a le potentiel pour des projets de recherche pouvant occuper des centaines d’étudiants » et les diplômés de l’UQAC sont reconnus pour leur expertise et la qualité de la formation reçue. Conséquemment, ils sont embauchés très rapidement par l’industrie », affirme le professeur.

Rédaction: Jean-Marc Dufresne