La hausse du coût de la vie explique cette explosion du nombre de personnes aidées par SOS Dépannage — évalué par l’organisme à 950 par mois en moyenne —, selon le directeur service direct et soutien technique chez SOS.
«Les gens qui travaillent au salaire minimum n’y arrivent plus, dit-il. Quand on sait qu’un 4 1/2 à Granby est rendu à plus de 800$ par mois... À la fin du mois, il ne reste plus grand-chose pour manger.»
Les personnes pouvant se prévaloir de ce service d’aide alimentaire doivent être domiciliées dans l’une de ces cinq municipalités : Granby, Saint-Alphonse-de-Granby, Sainte-Cécile-de-Milton, Roxton Pond ou Saint-Paul-d’Abbotsford.
Près des deux tiers des banques alimentaires du Québec disent avoir manqué de denrées cette année et ont dû faire des achats pour compléter leur offre d’aide alimentaire.
Chez SOS Dépannage, les revenus de cette entreprise d’économie sociale — provenant du magasin général et du Café des trois pommiers — sont notamment utilisés pour acheter les denrées nécessaires à l’aide alimentaire.
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«À Moisson Granby, nous avons la chance de pouvoir compter sur ces revenus, analyse M. Vachon. Ce ne sont pas toutes les banques alimentaires qui ont la chance d’avoir une entreprise d’économie sociale leur permettant d’acheter des denrées.»
Dons aux organismes de la région
Provenant du réseau des Banques alimentaires du Québec, 662 134 kg de denrées alimentaires ont également été distribués cette année par Moisson Granby à 53 organismes communautaires de la région en Haute-Yamaska et dans Brome-Missisquoi. Cette quantité représente une hausse de 28% comparativement à 2021.
Parmi ces organismes, on retrouve par exemple le Partage Notre-Dame, l’Auberge sous mon toit, des maisons d’hébergement pour femmes, ou encore des centres d’action bénévole.
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M. Vachon précise que SOS Dépannage livre gratuitement ces biens alimentaires aux organismes «afin de leur enlever un poids sur les épaules».
Du côté des banques alimentaires du Québec, on fait appel à l’aide accrue du gouvernement, alors que l’on craint une prochaine récession, dont les effets viendraient s’ajouter aux difficultés causées par la pandémie et aux impacts de l’inflation.