« La plupart des gens ignorent que, pour préserver nos lacs, il faut aussi planter des arbres. C’est même essentiel », lance Jean-Pierre Pilon, président de l’organisme et fier participant à cette séance de plantation.
Cette mise en terre, selon l’organisme de conservation, permet de compenser 4,96 tonnes de CO2, soit « l’équivalent des émissions émises par un véhicule utilitaire sport pendant 15 500 km ».
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Le RLB mentionne que les arbres sont de puissants remparts contre l’érosion des berges et contribuent à la filtration des eaux de ruissellement. D’emblée, les responsables invitent les résidents des bassins à végétaliser leurs bandes riveraines.
« L’état des cours d’eau du bassin versant du lac Brome influence directement son état de santé. On l’oublie malheureusement trop souvent », déplore le président.
Aide précieuse
Ce dernier n’était pas le seul à peupler les berges du ruisseau Quilliams le 20 octobre dernier. Des membres de l’organisme, des bénévoles et le producteur agricole, propriétaire du terrain, étaient venus prêter main-forte.
De l’équipement agricole et une excavatrice étaient fournis dans le cadre de l’opération. Une subvention de Ressources naturelles Canada obtenue par l’OBV Yamaska a permis d’acquérir gratuitement les arbres, d’une valeur totale de 3000 $.
L’organisation environnementale souhaite recréer l’événement l’automne prochain, cette fois, en impliquant la relève. Des élèves des deux écoles primaires de la ville de Lac-Brome seront conviés. L’endroit exact reste à déterminer.