Chronique|

Envie de travailler dans le monde de la bière?

Travailler dans le monde de la bière artisanale, c’est assez cool, fait remarquer Philippe Wouters.

CHRONIQUE / Cette semaine, ce n’est pas une chronique sur la bière que je vous invite à lire, mais une chronique sur le milieu de la bière, sur des gens passionnés qui font de ce monde un monde attirant, un monde qui anime la culture bière au Québec. Je ne m’adresse pas non plus au consommateur de bière, mais à ses proches, plus jeunes, prêts à affronter de nouveaux défis.


Travailler dans le monde de la bière de microbrasserie, c’est vivre de belles expériences et développer de nouvelles compétences. Certes, le métier de brasseur est un métier aussi vieux que le monde, mais les nouvelles technologies et l’incroyable dynamisme du marché de la bière artisanale apportent leur lot de découvertes et de défis. Plusieurs métiers sont aujourd’hui offerts, et ce ne sont pas les postes qui manquent.

Travailler dans la brasserie



Brasser de la bière, c’est acquérir un mélange de savoir-faire en biochimie, mécanique industrielle et nouvelles technologies. Pas étonnant que de très nombreux propriétaires de brasseries soient d’anciens étudiants en biochimie ou en informatique. Le brasseur doit tenir compte de différents paramètres, tels que le cahier des charges, la recette, les bonnes pratiques et autres. Devant l’arrivée des nouveaux houblons, des malteries québécoises et des nouvelles techniques de brassage — oui, oui, il y a de l’innovation dans les salles de brassage —, le brasseur est invité à rencontrer beaucoup de monde. Le milieu de la bière artisanale au Québec est un petit monde et une grande confrérie. Il est d’ailleurs très commun de profiter de collaborations entre brasseries, prétextes à un échange fraternel entre deux équipes de brassage.

Depuis plusieurs années, des écoles de brassage ont vu le jour au Québec, signe d’une demande de plus en plus élevée. En deux ans, il est possible d’acquérir les compétences nécessaires pour devenir brasseur; l’expérience viendra par la suite.

Travailler pour la brasserie

De plus en plus de métiers en lien avec les ventes et la gestion s’appliquent dorénavant à bon nombre de brasseries. Plus la brasserie grandit, plus elle a besoin d’une équipe de vente, de stratèges marketing et de professionnels en développement des affaires. Ces métiers, habituellement attachés aux grandes brasseries, commencent de plus en plus à s’appliquer aux microbrasseries.



Quand on sait que vendre de la bière de microbrasserie commence déjà avec un préjugé favorable sur l’achat local, l’artisanat et les tendances de consommation, il est très agréable de rejoindre une équipe qui a à cœur le développement de la brasserie. Mais attention, ce n’est pas facile de vendre de la bière aux détaillants et de s’assurer que le consommateur la boive…

Travailler avec la brasserie

Malteries, houblonnières, laboratoires, distributeurs et bien d’autres partenaires essentiels se partagent les tâches pour s’assurer que la filière bière au Québec ne subisse pas de ralentissement. Les métiers sont tout aussi diversifiés que les services offerts aux brasseries.

Non, cette chronique n’est pas commanditée par la filière bière du Québec, mais en tant qu’observateur du marché et devant une pénurie d’emplois, je tenais à souligner que travailler dans le monde de la bière artisanale, c’est assez cool.

Il existe actuellement des dizaines de postes ouverts aux hommes et aux femmes en lien direct avec le brassage, alors si tu es actuellement à la recherche de défis, la bière de microbrasserie n’en manque pas.