Leur parcours débutera sur le coup de 19h vendredi soir, à domicile contre les Lauréats de Saint-Hyacinthe.

Cette campagne sera différente des précédentes puisque les équipes féminines de la section Centre du Québec sont dorénavant divisées en deux. En vertu de leur cinquième place au printemps, les Inouk ont été placées du côté «fort» avec des puissances comme les Volontaires de Sherbrooke et les Vulkins de Trois-Rivières, qui ont accès à un bassin de talent nettement plus grand. Le principal objectif sera donc de devancer Sorel-Tracy et Victoriaville au troisième rang.

«Ce sera pas facile, mais je veux qu’on compétitionne cette saison. (...) On est dues pour retourner aux régionaux», a affirmé coach Van Doorn avant un dernier entraînement cette semaine.

«J’ai huit filles qui reviennent et trois bonnes recrues. C’est un excellent mélange.»

Dans le pire des cas, sa troupe est assurée de disputer un match de barrage contre des adversaires de la sous-section B. Elle aurait d’ailleurs avantage à profiter des croisements entre les deux groupes, qui seront aussi fréquents lors du calendrier régulier.

Les Inouk «compteront beaucoup» sur Jade Larocque, Aurélie Lavoie et Rose Roy, qui auront des rôles importants, mais leurs éventuels succès seront assurément une affaire collective.

«On a Rose comme garde, mais ça fait juste deux ans qu’elle joue à cette position-là. Les filles vont devoir agir en communauté pour monter la balle», a indiqué Van Doorn, qui amorcera sa 22e saison au sein du programme granbyen.

Des gars «bien meilleurs»

Les Inouk du basketball masculin reprendront aussi l’action contre les Lauréats vendredi soir. En entrevue jeudi midi, on pouvait sentir l’enthousiasme de l’entraîneur-chef Jacques Demers, maintenant aux commandes d’un «bien meilleur» club.

«Notre objectif est d’aller chercher un match de barrage et aussi chauffer quelques équipes de la division A. En ce sens-là, la visite de Saint-Hyacinthe sera révélatrice. Advenant un mauvais résultat, on devra revoir certains plans», a-t-il expliqué.

Demers s’appuie notamment sur les vétérans Julien Roy et Hénoc-Aaron Kouassi. Ce dernier avait mérité une place sur l’équipe d’étoiles de la section Centre du Québec. Il est aussi heureux d’avoir pu attirer Jason Gharib et Philippe-Antoine Forand, un géant de six pieds et six pouces.

«Honnêtement, je suis beaucoup plus confortable que l’automne dernier, alors que je partais dans l’inconnu.»

«Nos performances ont attiré de l’attention positive, et ça a paru au camp d’entraînement. Ça porte à croire que les années de misère sont derrière notre équipe.»