Proximité PME présente des contenus qui mettent en valeur des approches et pratiques, d’ici et d’ailleurs, à la fois innovantes et inspirantes. À surveiller le samedi: des cas d’entreprises du Québec qui s’illustrent sur des enjeux importants du monde des affaires.
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De nombreux employés n’hésitent pas à quitter leur emploi. L’an dernier, chez nos voisins du sud par exemple, plus de 48 millions de travailleurs américains l’ont fait dans la foulée de ce vaste mouvement connu sous le nom de Grande Démission. Or, cette vague de fond a touché plus de femmes que d’hommes, note la publication numérique spécialisée en transformation du lieu de travail Reworked qui se demande quelles en sont les raisons et s’il y a quelque chose que les organisations peuvent faire pour retenir leurs travailleuses.
La pandémie ne serait pas le seul facteur. En effet, jusqu’à 40 % des femmes démissionnaient dans les cinq à sept ans suivant le début de leur carrière, contre un taux d’attrition de 23 % pour les hommes, indique une étude de la firme américaine Gotara.
Les principales raisons pour lesquelles les femmes ont déclaré avoir quitté leur employeur sont les suivantes : des gestionnaires non conciliants (27 %), le manque de possibilités de promotion (18 %), de reconnaissance (12 %), de communication (12 %) ou encore de possibilités de travailler à distance (10 %).
Or, pour contrer les expériences négatives que de nombreuses femmes vivent sur le lieu de travail, il est important de se demander si elles s’y sentent psychologiquement en sécurité, suggère Hunt Stevens, PDG de la plateforme d’engagement des employés WeSpire. Si les dirigeants veulent conserver leur personnel féminin, elles doivent aussi faire de l’inclusion une priorité dans l’ensemble de l’entreprise, estime Zoë Morris, présidente de la firme britannique Frank Recruitment Group.
Pour en savoir plus : Why More Women Than Men Are Quitting in the Great Resignation
En collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce