Vers de l’hébergement minimaliste chez Backbone

On voit ici un croquis démontrant ce à quoi pourrait ressembler les unités d’hébergement de la «nanoberge» de Backbone.

Le projet d’ouverture d’une seconde succursale de Backbone dans les Laurentides se précise. Si tout se déroule comme prévu, la construction du deuxième complexe d’escalade sera lancée en avril. À celui-ci doit se greffer une «nanoberge» comprenant 40 unités, inspirée de l’hébergement minimaliste japonais en caissons. Le concept pourrait également s’enraciner au premier centre établi à Bromont.


La crise sanitaire a fait passer Backbone par une foule de turbulences. La famille Marseille a néanmoins gardé le cap avec son projet phare d’expansion. 

Selon Frédérique, Backbone a reçu une subvention avoisinant 400 000$ via le programme d’aide à la relance de l’industrie touristique (PARIT). Une somme qui tombe à point pour boucler le budget global du projet qu’elle estime à près de 2,4 millions $ (800 000$ pour les opérations). 

L’initiative se décline désormais en tant que «centre d’escalade Backbone Laurentides et nanoberge expérientielle». «C’est un peu comme des lits capsules, comme au Japon. Il n’y en a pas au Québec. On serait les seuls à offrir ce type d’hébergement ici», a indiqué la jeune entrepreneure.



Le complexe de Backbone dans les Laurentides aura une superficie globale d’environ 10 000 pieds carrés.

Or, pourquoi avoir opté pour ce concept? «Déjà, trouver les terrains pour faire des projets de cabines, ce n’est pas évident. Les zonages sont plutôt compliqués. Le défi que nous avons rencontré à Bromont nous a refroidis, a affirmé Frédérique. On n’a pas envie de revivre ça. Et c’est avantageux d’avoir un seul bâtiment. En sauvant sur les coûts de construction, ça nous permet d’offrir l’hébergement à moindre coût. L’idée des pods a fait ses preuves ailleurs dans le monde, alors pourquoi ne pas s’en inspirer ici?» 

La famille Marseille compte également obtenir une subvention de Québec pour greffer une «nanoberge» à l’immeuble existant à Bromont.

Frédérique Marseille chapeaute le projet du second centre Backbone.

Clientèle

La clientèle cible est par ailleurs «très large», a souligné la représentante de Backbone. «Ça répond aux besoins des jeunes et des tripeux de plein air qui préfèrent investir dans leurs activités plutôt que dans des nuitées. C’est un peu comme un dortoir, version 2022. Chaque cabine est indépendante. Tout le monde a donc sa petite bulle. Il y aura des lits simples et doubles pour accueillir des couples.»

Phases



Le secteur de Val-David est toujours dans la mire pour établir le second complexe Backbone, dont la superficie globale sera d’environ 10 000 pieds carrés, incluant l’hébergement. «On a quelques terrains en tête, mais il n’y a rien d’officiel pour l’instant», a précisé Frédérique.

La superficie des murs d’escalade sera similaire dans les deux centres de Backbone.

Le volet résidentiel est encore au programme, mais il devrait se concrétiser dans des phases ultérieures. La famille Marseille préfère «se concentrer sur un objectif à la fois», a mentionné celle qui chapeaute le projet. 

La superficie des murs d’escalade du complexe des Laurentides sera similaire à celle du centre de Bromont. Plusieurs autres services et activités seront aussi offerts sur le site. On parle notamment d’un terrain de volleyball, un spa, un café, un sauna, un parc à slackline, une terrasse ainsi que des espaces de travail partagés.