Bromont investit 10 000$ cette année pour lancer son programme de subventions pour les jardins de pluie. Chaque citoyen qui y adhère peut ainsi obtenir un remboursement des frais liés à la réalisation de l’aménagement écologique, jusqu’à concurrence de 1000$.
Pour le maire de Bromont, Louis Villeneuve, il était incontournable que la Ville fasse un pas en ce sens.
«Dans un contexte où les enjeux liés aux changements climatiques viennent accentuer la prise d’actions concrètes, la Ville de Bromont est heureuse de soutenir financièrement les actions des citoyens qui souhaitent installer un jardin de pluie sur leur terrain. Bromont emboîte ainsi le pas à d’autres municipalités de la région dans cette initiative qui joue un rôle important pour notre environnement. Ce nouveau programme offert aux citoyens permettra à la Ville de bonifier ces initiatives de soutien financier en matière environnementale», a-t-il fait valoir.
Le lien pour faire une demande de subvention en ligne sera disponible au cours des prochains jours sur le site de la Ville.
Soutien technique
Notons que Farnham, Cowansville, Granby, Waterloo et Shefford offrent aussi des subventions pour les jardins de pluie. À Bedford, un projet pilote est également en branle pour épauler les citoyens dans la réalisation de tels projets.
Les résidents de Bromont qui veulent intégrer l’initiative doivent communiquer par courriel avec la technicienne responsable du dossier, Meggie Hébert (meggie.hebert@obv-yamaska.qc.ca). La représentante d’OBV Yamaska se rendra alors à leur domicile pour les rencontrer. L’évaluation du site et des besoins des demandeurs puis le soutien technique ultérieur sont offerts gratuitement.
Répercussions
Les jardins de pluie «s’inscrivent dans la gestion durable des eaux pluviales». Leurs répercussions positives sont nombreuses pour «diminuer l’impact des changements climatiques et de l’urbanisation».
«Ils permettent de gérer les eaux pluviales là où elles tombent, ce qui permet de retirer d’importants volumes d’eau du réseau d’égout, réduisant les surverses d’eaux usées dans la rivière Yamaska, mentionne l’organisme environnemental. Les jardins de pluie font aussi en sorte de recharger la nappe phréatique en plus d’attirer les pollinisateurs.»