• Les glaciers, des musées à ciel ouvert!

Les glaciers sont une source d’information très précieuse pour les scientifiques. Puisqu’ils sont formés sur des milliers et des milliers d’années avec la neige et la glace qui s’accumulent, ils constituent une sorte de «centre d’archives» du passé de la planète. En les étudiant, il est donc possible d’en apprendre beaucoup sur l’évolution du climat et des gaz à travers l’histoire.

Une méthode employée par les scientifiques pour les étudier s’appelle la «carotte». Évidemment, il ne s’agit pas d’un vrai légume! En fait, c’est un échantillon du sol que l’on recueille sous la forme d’un cylindre, d’où le nom «carotte». Le bout de la carotte correspond à la couche la plus récente, et plus on progresse vers le bas, plus les choses que l’on découvre sont anciennes.

Cependant, les scientifiques se sont rendu compte qu’en utilisant cette technique, ils étaient aussi capables de trouver des virus et des microbes qui existaient auparavant!

• Mais comment ces virus ont-ils survécu?

On pourrait croire qu’avec le froid extrême des glaciers, il serait impossible pour quoi que ce soit de rester en vie pendant longtemps. Néanmoins, les scientifiques ont découvert que certains virus réussissent à s’adapter à ces conditions. Ils entrent dans une sorte de phase de «sommeil», mais grâce à leur métabolisme particulier, ils demeurent vivants.

Un exemple de ce phénomène est lorsqu’en 2015, une équipe de recherche en expédition sur un glacier du Tibet a déniché des virus vieux… de 15 000 ans! Et parmi les 33 virus trouvés, 28 étaient inconnus de la science!

• Y a-t-il un danger pour l’être humain?

C’est malheureusement là que le mystère plane. Un seul cas a été répertorié d’une infection d’un vieux virus à un humain. C’était en 2016, en Sibérie, et le virus était vieux de 75 ans!

Donc, la prochaine pandémie proviendra-t-elle des glaciers? Réponse: très probablement pas! Certains scientifiques croient qu’un saut à un animal serait possible, par exemple si l’animal buvait de la glace fondue qui contiendrait un virus. Mais à un humain? Les chances sont extrêmement faibles. 

Laurent Côté

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QUE SE PASSE-T-IL AVEC LES AÉROPORTS SURCHARGÉS?

Depuis quelques semaines, les aéroports sont débordés avec le retour en force des voyages après deux ans de pandémie. Ce problème est surtout causé par le manque de personnel dans les aéroports. On t’explique les conséquences de cette situation.

• Des vols annulés ou retardés

Dernièrement, à cause du problème de main-d’œuvre, plusieurs compagnies aériennes se sont vues obligées de diminuer leur nombre de vols. Ceci entraîne entre autres des annulations ou des retards de vols pour certaines personnes qui avaient prévu leur voyage depuis parfois plusieurs mois.

Au cours de la dernière semaine, l’entreprise Air Canada a annoncé qu’elle allait réduire de 15% son nombre de vols en juillet et en août. Ce pourcentage représente 154 vols par jour. Ce sont surtout des vols à l’intérieur du Canada. Cette décision crée un véritable chaos pour les voyageurs canadiens et les voyageuses canadiennes, parce que la compagnie Air Canada est le transporteur aérien le plus important dans le pays!

• Des piles de bagages

Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ont partagé des photos montrant des dizaines de valises entassées à l’aéroport international Montréal-Trudeau situé à Dorval. Le transport des bagages est aussi perturbé par les annulations et les retards de vols.

Certains voyageurs et des voyageuses n’ont pas retrouvé leurs valises depuis plusieurs jours. Pour éviter de les perdre, il est suggéré de transporter un seul bagage avec moins d’effets personnels dans la cabine de l’avion.

• Des files d’attente parfois interminables

Deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, les aéroports et les compagnies aériennes remarquent une forte augmentation du nombre de voyageurs et de voyageuses.

Cette hausse crée de longues files d’attente pour enregistrer les bagages ou pour passer les douanes. À l’aéroport international Montréal-Trudeau, il est maintenant recommandé aux voyageurs et aux voyageuses d’arriver plus de trois heures avant le départ de leur avion.

• Est-ce que la situation va s’améliorer au cours des prochaines semaines?

Pour l’instant, il est prévu que la situation s’améliore vers la fin du mois d’août. Malgré tout, il est important de savoir que ce ne sont pas tous les vols qui sont annulés ou retardés depuis les dernières semaines. Certaines entreprises aériennes réussissent à respecter leur horaire et permettent à leurs clients de passer un bon voyage. De plus, ceux et celles qui suivent les quelques conseils proposés dans cet article ont de plus grandes chances de ne rencontrer aucun problème!  

Marie-Soleil Lajeunesse, journaliste stagiaire

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QUI SE CACHE DERRIÈRE LA COURONNE BRITANNIQUE?

Aujourd’hui, on a eu envie de te présenter un personnage que tu connais bien, mais qui est là depuis si longtemps qu’on n’en parle pas souvent: la Reine d’Angleterre!

• Un petit peu d’histoire

La reine d’Angleterre est née le 21 avril 1926, elle a donc aujourd’hui 96 ans. Elle s’appelle Élizabeth Alexandra Mary Windsor. Son père était le roi George VI et sa mère, Élizabeth Bowes-Lyon.

Elle devient reine du Royaume-Uni (RU) et du Commonwealth à la mort de son père en 1952. Elle a alors 26 ans. L’année d’après, elle est couronnée sous le nom d’Élizabeth II. Le Commonwealth regroupe les anciennes colonies de l’Empire britannique, dont le Canada. Elizabeth est donc aussi notre reine, même si elle n’a presque aucun pouvoir sur notre pays! Cette année, elle fêtait son jubilé de platine, pour ses 70 ans de règne. C’est le plus long règne d’un.e monarque britannique!

En 1947, Élizabeth II se marie avec Philip de Grèce et du Danemark. En se mariant, l’homme change de nom pour Philip Mountbatten et prend le titre de duc d’Édimbourg. Ils ont quatre enfants ensemble: Edward, Andrew, Annet et Charles. C’est Charles qui reprendra le trône à la mort de sa mère. Philip est décédé en 2021 à l’âge de 99 ans.

• Un rôle important

Le pouvoir de la reine est limité, et son rôle principal est de représenter le Royaume-Uni, au pays et à l’international.

Chaque semaine, la reine donne des conseils et son avis au premier ministre sur des sujets importants pour le royaume. Comme au Canada, le premier ministre britannique est élu par la population et c’est lui qui dirige vraiment le pays. La reine est également souvent présente dans les grandes cérémonies. Depuis quelques mois, ses apparitions sont limitées, car son état de santé ne lui permet pas de rester debout longtemps.

• Tout un symbole

Notamment grâce à Élizabeth II, la monarchie britannique a une très belle image aux yeux de sa population et des touristes.

À ses 16 ans, Élizabeth est entrée dans l’armée britannique et est devenue conductrice d’ambulance et mécanicienne. À cette époque, encore plus qu’aujourd’hui, voir une femme à ce genre de postes était très rare.

La reine est également un symbole de modernité. Elle a, par exemple, fait créer un site Internet officiel pour la monarchie britannique et a même fait ouvrir des comptes Facebook, Instagram et Twitter! 

Cheyenne Ogoyard, journaliste stagiaire

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