Mission accomplie aux Championnats mondiaux de robotique

Mission accomplie pour les quatre équipes de robotique de l’école secondaire Massey-Vanier à Cowansville qui ont pris part aux Championnats mondiaux de robotique au Texas. Trois d’entre elles ont non seulement participé aux épreuves éliminatoires de leur division, mais elles figurent dans le top 10 canadien et le top 60 mondial.

Mission accomplie pour les quatre équipes de robotique de l’école secondaire Massey-Vanier à Cowansville qui ont pris part aux Championnats mondiaux de robotique au Texas. Trois d’entre elles ont non seulement participé aux épreuves éliminatoires de leur division, mais elles figurent dans le top 10 canadien et le top 60 mondial.


Leurs exploits ont été soulignés mardi par la direction de l’école, en présence de la ministre déléguée à l’Éducation et députée de Brome-Missisquoi, Isabelle Charest, ainsi que de l’attachée de presse de la ministre fédérale des Sports, également députée de Brome-Missisquoi, Pascale St-Onge.

«C’est fantastique, a lancé Mme Charest à la douzaine d’élèves de la concentration robotique réunis pour l’occasion. Vous bâtissez l’avenir et vous bâtissez votre avenir. (...) Vous vous dépassez. Et je trouve ça remarquable.»

«C’est fantastique, a lancé Isabelle Charest à la douzaine d’élèves de la concentration robotique réunis pour l’occasion. Vous bâtissez l’avenir et vous bâtissez votre avenir. (...) Vous vous dépassez. Et je trouve ça remarquable.»

Les championnats mondiaux Vex se sont déroulés à Dallas, du 2 au 8 mai dernier. Quatre des six équipes québécoises ayant obtenu leur laissez-passer lors de la finale provinciale provenaient en fait de Massey-Vanier.

La semaine a été «assez intense», a résumé Jean-François Mailhot, un des enseignants de robotique, sciences et mathématiques qui a accompagné les jeunes.

Les péripéties et les défis n’ont pas manqués. Le transport, entre autres, a été difficile pour les robots. Une équipe a également dû rogner sur ses heures de sommeil pour réparer un engrenage brisé, à la veille d’une journée de compétition.

Mais les performances de l’ensemble du groupe ont galvanisé tous ceux qui ont gravité, de près ou de loin, autour des participants. «Ça nous motive, ce que vous avez fait», affirme le directeur de l’école, Jean-Luc Pitre.

Entres autres performances, l’équipe formée d’Alek Compagnat, Charles Germain et Raphael Authier-Racine (première au Québec) a, pour sa part, réussi à se rendre jusqu’à la demie finale de sa division. Cela lui a permis de terminer au 6e rang au Canada et au 47e rang mondial.

Statistiques éloquentes

Les statistiques de chacune des équipes sont éloquentes. D’abord, elles ont toutes fait un podium québécois, a fait remarquer la ministre Charest.

La semaine a été «assez intense», a résumé Jean-François Mailhot, un des enseignants de robotique, sciences et mathématiques qui a accompagné les jeunes.

Trois des quatre équipes (une de première secondaire et deux de deuxième secondaire) ont participé à la compétition dans la catégorie Middle School, avec 505 autres équipes réparties dans sept divisions. Elles ont raflé, à l’échelle provinciale, les trois premières positions. Seule l’une d’entre elles n’a pas réussi à se qualifier pour les séries de division.

Entres autres performances, l’équipe formée de Raphael Authier-Racine, Alek Compagnat et Charles Germain — première au Québec — a, pour sa part, réussi à se rendre jusqu’à la demie finale de sa division. Cela lui a permis de terminer au 6e rang au Canada et au 47e rang mondial.

Les championnats mondiaux Vex se sont déroulés à Dallas, du 2 au 8 mai dernier. Quatre des six équipes québécoises ayant obtenu leur laissez-passer lors de la finale provinciale provenaient en fait de Massey-Vanier.

Également du voyage, un trio d’élèves de cinquième secondaire a participé à la compétition dans la catégorie High School. Cette dernière réunissait 800 équipes des quatre coins de la planète, dans 10 divisions.

Matys Bélanger, Olivier Tétreault et Vincent Caldas ont atteint l’objectif qu’ils s’étaient fixés. Alors qu’ils visaient de terminer dans les 16 premiers de leur division, ils ont pris part aux quarts de finales et terminé à la troisième position. Leur équipe est également 8e au Canada et 62e au monde.

«On est vraiment contents, dit Vincent Caldas. On a mis beaucoup de temps dans ce robot-là, chacun de notre côté. Facilement 2000 heures au total.»

«Ça nous motive, ce que vous avez fait», affirme le directeur de l’école, Jean-Luc Pitre.

Les élèves de la concentration robotique ont en fait à peine tourné la page sur leur expérience qu’ils réfléchissent déjà aux compétitions de la prochaine année scolaire.

Les détails du nouveau défi à relever ont été dévoilés à Dallas. Les robots qui s’affronteront sur une surface de jeu devront notamment être en mesure de marquer des points en lançant de petits frisbees dans des paniers, un peu à l’image du disc-golf, explique un autre enseignant de robotique, Joël Bergeron.

Plus de 20 000 équipes dans le monde, toutes catégories confondues, ont participé au défi de cette année. Celui-ci consistait à concevoir, fabriquer et programmer un robot, aux allures de véhicule tout-terrain, qui puisse réaliser différentes manoeuvres, telles déplacer des buts et des anneaux vers les zones d’alliance et s’élever sur des plates-formes en fin de match.