La pandémie a grandement fragilisé le personnel hospitalier, déjà sur la corde raide. Le directeur de la Fondation BMP, Francis Laramée, cherchait donc une façon de donner du répit au personnel de l’établissement de Cowansville. La cabine «Recharjme», développée par des Québécois, implantée il y a quelques jours, répondait en tout point aux attentes. «Notre équipe fait un travail incroyable, jour après jour. En installant la cabine, on veut leur témoigner que l’on veille sur eux. Que leur santé mentale est importante. Et en plus, c’est un produit fait ici au Québec. »
Gestion financière MD et Banque Scotia paie la facture de location de la cabine pour l'année en cours, qui s’élève à près de 15 500$. «Et jusqu’ici, c’est un excellent investissement», a mentionné M. Laramée.
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Tant le concept que le mode d’emploi sont fort simples. Il s’agit d’une cabine insonorisée que l’on peut implanter à l’endroit voulu dans le lieu de travail. L’utilisateur doit préalablement télécharger l’application «Recharjme» sur son cellulaire. Il doit ensuite numériser le code QR sur la porte du micro local pour l’enregistrer dans son appareil. Une fois cette étape franchie, il suffit de réserver une plage horaire durant la journée. La plateforme numérique génère ainsi un code unique qui permet de déverrouiller la porte.
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À l’intérieur, l’individu prend place sur un fauteuil moelleux, massant et chauffant si désiré, puis inclinable. À l’aide d’un écran tactile, il choisit les modalités de son expérience de relaxation immersive d’une durée maximale de 25 minutes: luminothérapie et musique, selon l’impulsion du moment.
Routine
De son propre aveu, l’agente administrative Mandy McCoy ne peut plus se passer de la cabine de repos. «Ça fait partie de ma routine. J’y vais à 14h tous les jours. Je médite durant 10 minutes et ensuite, j’écoute le bruit des vagues en me faisant masser, a dit celle qui est à BMP depuis trois ans. Je déconnecte complètement. »
«Appuyer sur pause» lui donne l’énergie nécessaire pour relancer sa journée. «Quand je sors de la cabine, je suis beaucoup plus relaxe, zen, a confié la mère de deux jeunes enfants. Ça me fait un énorme bien d’avoir un moment seule avec moi-même. Dès que je sors de la cabine, je suis prête à continuer la deuxième partie de ma journée. Le nom est très bien choisi, ça me permet de recharger mes batteries.»
Mandy McCoy adore l’expérience au point d’en être une fière ambassadrice auprès de ses collègues. «Ça me fait tellement de bien que je veux le communiquer aux autres. Ça m’amène même du positif quand je reviens à la maison parce que je suis plus calme, moins réactive. Vraiment, un super projet.»
Dans la région, outre l’hôpital BMP, on retrouve notamment ce type de cabine de détente à la Caisse Desjardins de Granby-Haute-Yamaska et à l’hôpital de Granby.