{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"nicolas.parent@lavoixdelest.ca","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1fb5444a-9e0c-4c8e-8ef5-882f18e70125.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Nicolas T. Parent","source":"La Voix de l'Est"}],"channel":"La Voix de la ruralité","chapters":[{"position":0,"text":"

Les plus récentes données du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) parlent d’elles-mêmes. En 2020, 546 entreprises québécoises adoptaient la serriculture, pour une superficie totale de 125 hectares. Les recettes engendrées sont d’environ 160 millions de dollars.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":1,"text":"

Toujours selon le MAPAQ, la production de fruits et légumes en serre est présente sur tout le territoire du Québec, mais c’est en Montérégie (25 %) qu’on y consacre les plus grandes superficies, devant les Laurentides (18 %) et le Centre-du-Québec (14 %).

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

La Safranière des Cantons, à Stanbridge Station, l’a adoptée. L’entreprise, initialement connue pour sa production de safran, a entamé des projets d’envergure l’année dernière, dont la construction d’un bâtiment multifonctionnel comprenant une chambre froide, la création d’une boutique et d’un espace de lavage de légumes.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"La Safranière a ajouté deux serres à ses installations. Elles devraient être opérationnelles très bientôt.","contentType":"image","credits":"LA VOIX DE L’EST, ALAIN DION","position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F10df315e-3c6f-4d69-99cb-f0f6f5511806.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":4,"text":"

« Cette année, nous avons construit deux serres et un petit espace comprenant du rangement mécanique », indique l’un des propriétaires, Frédéric Bachand. La culture devrait débuter dès le branchement électrique effectué.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":5,"text":"

Des carottes d’hiver

L’une des serres sera entièrement consacrée à la tomate. Ces nouvelles cultures abritées permettront dans leur ensemble d’augmenter le chiffre d’affaires et d’offrir notamment des poivrons et des concombres. En bref, des légumes qui demandent normalement les températures estivales pour s’épanouir.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

« Nous comptons également un projet d’aménagement hivernal des serres », poursuit Frédéric Bachand. L’entreprise pourrait procéder à une culture annuelle sans l’hivernation, mais, une fois effectuée, cette dernière permettrait d’offrir aux consommateurs une gamme plus étendue de produits.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Frédéric Bachand, propriétaire de la ferme la Safranière à Stanbridge Station","contentType":"image","credits":"LA VOIX DE L’EST, ALAIN DION","position":7,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F2cc07a2e-ed7e-4037-b2c3-bbd02928a82a.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":8,"text":"

« Des épinards, des carottes qu’on pourrait récolter au mois de décembre ou janvier. Ce qu’on cherche à offrir, c’est de petits légumes racines, de la laitue en sol, de la roquette, des épinards, des bettes à carde », explique le copropriétaire, qui souhaite maintenant cultiver une vingtaine de légumes en serre.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":9,"text":"

Selon lui, l’offre hivernale reste limitée et la Safranière entreprend ces projets pour les gens de la région avant tout. Les deux serres ajoutées permettront de nourrir 30 familles, dès la première année, et ce nombre augmentera par la suite.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"La serre permet la culture à l’année, dans une région où l’offre de légumes locaux reste limitée.","contentType":"image","credits":"LA VOIX DE L’EST, ALAIN DION","position":10,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F3b458f86-ece3-4d9f-9b9f-403199838ce5.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":11,"text":"

L’entreprise a d’ailleurs soumis sa candidature pour une subvention provinciale soutenant la production en serre. Ce coup de pouce financier a permis la concrétisation du projet serricole. « La chose que nous n’avons pas calculée est l’explosion des prix. Notre projet aura coûté 40 % plus cher qu’initialement prévu », indique toutefois Frédéric Bachand.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":12,"text":"

Quatre mois de plus

Plus à l’est, la ferme la Bourrasque de Saint-Nazaire d’Acton ne manque pas d’ambitions pour ses cultures de légumes biologiques. En décembre 2020, le gouvernement du Québec a annoncé l’instauration d’incitatifs financiers pour permettre la construction de nouvelles serres en province afin d’augmenter l’autonomie alimentaire. Des tarifs d’électricité préférentiels ont également été annoncés pour les serriculteurs de la part d’Hydro-Québec.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":13,"text":"

« Nous avons sauté à pieds joints dans le programme gouvernemental, à ce moment, pour entamer les démarches de construction de nouvelles serres et la conversion de notre chauffage à l’électricité », explique l’un des propriétaires, Philippe Benoit.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Les propriétaires de la ferme la Bourrasque à Saint-Nazaire d’Acton, Philippe Benoît et Maxime Dion","contentType":"image","credits":"FOURNIE PAR MYRIAM BARIL-TESSIER","position":14,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F04bf232b-fc7f-4b6f-835b-97f815771476.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":15,"text":"

Les installations auparavant chauffées au mazout le sont désormais à l’électricité. Les nouvelles serres sont opérationnelles depuis peu, indique le principal intéressé.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":16,"text":"

Les nouvelles installations serricoles permettront d’allonger la saison des pousses et récoltes. La mise en marché se fait maintenant à l’année à la ferme la Bourrasque. « La disponibilité est allongée de deux mois au printemps et à l’automne, donc quatre mois au total », se réjouit le copropriétaire.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2022-04-19T13:43:15.371Z","externalIds":{"newscycle":"686DD454-6F31-4A5C-8519-188B0DD2964E"},"firstPublicationDate":"2022-04-28T07:00:00.000Z","free":false,"id":"89e4d5d9284e22b505774cc9e84603ec","lead":"La culture sous serre, ou serriculture, est devenue une pratique privilégiée sur de plus en plus de terres de la région. Protégeant les plans du froid et des intempéries, elle permet de faire pousser fruits et légumes jusqu’à douze mois par année.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-04-28T07:40:00.635Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"la-vitrine"}],"slug":"2022/04/28/la-culture-sous-serre-ouvre-de-nouveaux-horizons-89e4d5d9284e22b505774cc9e84603ec","tags":["Food & Drink","Business, Finance, & Economics"],"templateName":"article1","title":"La culture sous serre ouvre de nouveaux horizons","type":"article","url":"global/contents/89e4d5d9284e22b505774cc9e84603ec.json","visual":{"caption":{"fr":"Les propriétaires de la ferme la Bourrasque à Saint-Nazaire d’Acton, Philippe Benoît et Maxime Dion"},"contentType":"image","credits":{"fr":"FOURNIE PAR MYRIAM BARIL-TESSIER"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4ee5f8e4-3251-424c-b6c5-72db60f2fead.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["cahiers-speciaux","cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite"],"canonicalSiteCompositeKey":"lavoixdelest/site","color":"#2c0cf2","displayedSection":{"color":"#2c0cf2","id":"183115","key":"cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite","name":"La Voix de la Ruralité","position":7,"sectionId":"183115","slug":"cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite","url":"site/sections/cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite.json","isRoot":false},"mainVisual":{"caption":"Les propriétaires de la ferme la Bourrasque à Saint-Nazaire d’Acton, Philippe Benoît et Maxime Dion","contentType":"image","credits":"FOURNIE PAR MYRIAM BARIL-TESSIER","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4ee5f8e4-3251-424c-b6c5-72db60f2fead.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#2c0cf2","id":"1968","key":"cahiers-speciaux","name":"Cahiers spéciaux","position":1,"sectionId":"1968","slug":"cahiers-speciaux","url":"site/sections/cahiers-speciaux.json","isRoot":true},"subSection":{"color":"#2c0cf2","id":"183115","key":"cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite","name":"La Voix de la Ruralité","position":7,"sectionId":"183115","slug":"cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite","url":"site/sections/cahiers-speciaux/la-voix-de-la-ruralite.json","isRoot":false},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4ee5f8e4-3251-424c-b6c5-72db60f2fead.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}