Il y a quelques mois, toutes les activités parascolaires ont encore une fois été forcées d’arrêter pour un certain temps. Bien que certains élèves aient trouvé différents moyens de bouger à partir de la maison, le moral de plusieurs en a pris un coup, ne pouvant bénéficier de la motivation qu’offre l’esprit d’équipe.

Ainsi, lorsque le gouvernement a décrété que les pratiques pouvaient reprendre, tous ont été fébriles à l’idée de retrouver leurs coéquipiers. Bien que les parties étaient toujours interdites, les entraînements permettaient de s’améliorer, de renforcir le lien entre les membres de l’équipe, mais surtout de recommencer à pratiquer un sport qui les passionne. Et même avec le port du masque obligatoire en tout temps, les sourires étaient visibles sur la figure des jeunes athlètes.

Enfin, les dernières annonces ministérielles nous ont informés que les joueurs allaient de nouveau pouvoir disputer des matchs contre leurs adversaires. Les mêmes commentaires sont souvent revenus : bien que les pratiques leur permettaient de faire du sport et de se perfectionner dans leurs disciplines, il est impossible de comparer le tout à l’adrénaline de concourir contre d’autres équipes, de se battre coûte que coûte pour la victoire ! C’est notamment l’avis de Léa Desgreniers, joueuse de volleyball dans l’équipe cadette féminine, qui a affirmé que : « Les pratiques devenaient un peu redondantes. J’aime pouvoir m’améliorer afin d’atteindre un but spécifique. Avec le retour des matchs, nous sommes en quelque sorte récompensées de nos efforts. C’est une énergie différente et c’est ce que j’apprécie le plus ! »

Finalement, Éric Parent, éducateur physique et entraineur de soccer/futsal, mentionne qu’il est important de noter l’incroyable résilience dont ont fait preuve tous les jeunes inscrits dans les programmes de sport, autant à l’école qu’à l’extérieur. Avoir su garder, encore une fois, leur motivation malgré toutes les restrictions imposées mérite le plus grand des respects.