1. Un chasseur d’images qui veut redonner à la nature
Le photographe professionnel Charles Dion a créé une boutique en ligne destinée à soutenir deux organismes œuvrant pour la protection de la nature. « Je voulais donner un sens à mon travail », résume-t-il.
L’idée de vendre ses clichés ne date pas d’hier. La seule condition à ses yeux était de pouvoir joindre l’utile à l’agréable, autrement dit faire rimer ces transactions avec une cause qui lui tenait à cœur. « Le fait de m’associer à des organismes en lien avec la nature a été une source de motivation pour moi », souligne le jeune homme, qui se décrit comme un « écolo préoccupé par les enjeux environnementaux et la conservation des territoires naturels ».
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Hymne aux oiseaux
Soucieux de toucher plus de gens avec ses photos — il s’évertuait jusqu’alors à les partager sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les gens aux beautés de dame Nature —, le résident de Magog s’est donc investi dans une collaboration conforme à ses aspirations. En l’occurrence celle qui le lie à Corridor Appalachien et Oiseaux Québec, dont les bases se trouvent respectivement à Eastman et Montréal.
Vingt photos sont proposées dans sa boutique virtuelle, « mais toutes celles qui se trouvent dans la section nature sur mon site sont disponibles à l’impression », tient-il à ajouter, en précisant que là encore une partie des bénéfices est destinée à ses partenaires.
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Les images rassemblées dans la boutique (comme l’ensemble de sa collection) ont été immortalisées en partie dans les Cantons-de-l’Est, et de façon plus globale au Québec. Certaines d’entre elles font aussi voyager au-delà des frontières provinciales, plus précisément dans l’Ouest américain. Le photographe a jeté son dévolu sur la nature et les paysages, avec une prédilection pour les oiseaux, ce qui n’est pas étonnant vu son penchant pour l’ornithologie.
Encans
Charles Dion s’est engagé à remettre environ 50 % des profits générés par les ventes. Les dons versés oscillent entre 15 % et 40 % selon les formats choisis, comme on peut le lire sur sa plateforme. D’autres projets sont aussi dans les cartons pour soutenir Corridor Appalachien et Oiseaux Québec dans leurs missions. « Une photo imprimée de format 16X24 doit être mise à l’encan par Oiseaux Québec en janvier. Un projet similaire doit voir le jour avec Corridor Appalachien », annonce le chasseur d’images âgé de 25 ans, qui ne verrait aucun inconvénient à ce que sa démarche fasse des émules. « On vit tous sur la même planète, qui fait face à de grands enjeux environnementaux. Si mon projet peut servir d’inspiration, alors tant mieux. »
Il espère aussi qu’à l’approche des Fêtes, les gens feront un cadeau à cette nature qu’il aime tant. « Cette période, c’est une bonne occasion pour se réunir en famille, mais aussi pour investir son argent dans des organismes dont la mission est de la protéger. C’est notre richesse la plus importante à l’heure actuelle. »
Pour accéder à son site: www.charlesdionphotographe.com
2. Un tirage pour soutenir 10 groupes environnementaux
L’initiative, impulsée par l’Organisme de bassin versant de la Yamaska, a débuté le 1er octobre et prendra fin le 12 décembre. Le tirage des billets aura lieu quant à lui le 28 décembre dans ses locaux.
À en croire Michel Laliberté, l’idée d’un tirage permettant de financer les projets de l’organisme hébergé au 160, rue Cowie à Granby était dans les têtes depuis un certain temps. Mais plutôt que de faire cavalier seul, l’OBV de la Yamaska a décidé d’en faire profiter d’autres associations environnementales situées sur son territoire. Dans le détail : Action conservation du bassin versant du lac Bromont, Action lac Waterloo, Arbres-Eco, Association du mont Rougemont, Comité du bassin versant de la rivière Salvail, Comité de revitalisation de la rivière Chibouet, Comité de sauvegarde du bassin versant du lac Davignon, Comité des citoyen.nes protection de l’environnement maskoutain, Fondation SÉTHY, Organisme de bassin versant de la Yamaska, Renaissance lac Brome.
Pour le responsable des communications, cette solidarité allait de soi. « L’argent est souvent un enjeu pour des organisations plus petites que la nôtre et qui ne disposent pas de grosses ressources. » Il ajoute que la récolte de fonds n’est pas le seul objectif visé par cette initiative. La sensibilisation du public aux défis et problématiques auxquels elles font face en est un autre.
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L’OBV, qui a pris à son compte l’organisation et la préparation de ce tirage, a fait imprimer 2500 billets. Les trois quarts avaient déjà été écoulés par les différents partenaires fin novembre, soit environ 1800 unités. D’ici à la date butoir, les organismes devront redoubler d’efforts pour vendre le reste. La moitié du prix des billets, soit 10$, va dans les caisses d’une des associations participantes. L’autre moitié revient à l’instigateur de ce tirage, ce qui lui permettra d’amortir les frais engagés, entre autres pour l’impression desdits billets.
Il faut préciser qu’il est possible, une fois sur le site de l’organisme de bassin versant, de choisir l’association que l’on souhaite soutenir. Les prix mis en jeu — vingt au total, comprenant entre autres des kayaks et divers forfaits — ont tous un rapport avec l’eau et proviennent de commerces du bassin versant de la Yamaska.
Pour participer : www.obv-yamaska.qc.ca
3. Une carte-cadeau pour devenir carboneutre
Permettre à une personne de son entourage de devenir carboneutre ou d’acheter de la carboneutralité, c’est désormais possible grâce à Carboneutre Québec, qui vient de lancer une carte-cadeau sur laquelle cette entreprise de Granby mise beaucoup pour inciter les gens à réduire leur empreinte écologique.
Le lien qui permet d’y accéder est apparu sur son site le 30 novembre dernier. En un clic, on tombe sur les fameuses cartes-cadeaux, dont le montant varie entre 20 $ et 1000 $. Son président, Mathieu Comtois, lui-même carboneutre depuis six ans, place beaucoup d’espoir dans ce nouvel outil, qu’il présente comme une initiative unique en son genre au Canada. « Offrir la carboneutralité en cadeau, je crois que c’est une première. » Avec Noël et ses présents qui se profilent à l’horizon, l’occasion est donc belle d’injecter un peu de liquidités dans cette louable cause.
Rappelons que depuis la création de cette compagnie il y a deux ans, les clients — que ce soient des particuliers ou des entreprises — peuvent remplir un formulaire, directement sur la plateforme, qui va leur permettre de connaître leur empreinte carbone, ainsi que la somme dont ils doivent s’acquitter pour obtenir un certificat annuel de carboneutralité. La compensation de leurs émissions de CO2 se traduit par la plantation d’arbres, dont le nombre équivaut à l’argent versé. Voilà, grosso modo, résumé le processus.
Cas par cas
Carboneutre Québec, qui a déjà permis la plantation d’environ 3600 essences depuis sa création, avec l’aide de son partenaire Carbone Boréal, espère gagner en visibilité et voir grossir les rangs de ses partisans avec cette formule.
Il faut toutefois préciser que les bénéficiaires des cartes-cadeaux seront parfois contraints de mettre la main à la poche s’ils veulent prétendre à la carboneutralité. Tout sera fonction, bien sûr, du montant qui leur aura été offert.
Pour prendre un exemple précis, imaginons le cas d’une personne qui produit 5 tonnes de CO2 par an, ce qui revient à peu près à 400 $ selon l’estimation de Mathieu Comtois. Si l’un de ses amis lui a offert 100 $, elle devra payer la différence, ou choisir une autre option. « Elle pourra cumuler le montant de la carte-cadeau avec une autre », indique la figure de proue.
Une autre possibilité existe: donner tout simplement l’argent qui lui aura été offert à Carboneutre Québec, qui l’utilisera à bon escient pour mener à bien la mission qui est la sienne.
Pour offrir de la carboneutralité: www.carboneutrequebec.com