CHRONIQUE / Quelques jours avant la conférence de Glasgow, où les dirigeants de la planète vont présenter leurs nouveaux engagements en vertu de l’Accord de Paris, la question de la carbonégativité planétaire se pose cruellement. En effet, le sixième rapport du GIEC (1) a confirmé en août dernier que l’ensemble des activités humaines devait être carboneutre un peu après 2050 et carbonégative par la suite au moins jusqu’en 2100 pour espérer limiter le réchauffement du climat sous la barre de 2 degrés Celsius. Cent vingt pays ont promis d’être carboneutres en 2050 et plus de 1500 entreprises (2) ont pris le même engagement. De grands investisseurs comme la Caisse de dépôt et placement du Québec font de la carboneutralité de leur portefeuille un objectif à la même échéance.