«On voulait faire quelque chose de champêtre et familial. Le parcours, qui passe autant dans la ville que dans les rangs de campagne, amène ce cachet unique de Saint-Césaire. Tout le monde est très content de la journée», se réjouit Mathieu Halle, organisateur de l’événement.
Au total, 103 triathlètes de tous les niveaux ont sillonné les rues de Saint-Césaire. Après un départ à la piscine du complexe, les participants enfourchaient leur vélo pour se rendre sur le rang du Bas-de-la-Rivière Nord pour terminer à la course dans les rues avoisinantes du centre sportif.
Grosse équipe
M. Halle, lui-même triathlète amateur, a travaillé en étroite collaboration avec Saint-Césaire pour tenir un tel événement. Il a reçu un appui de taille en Chantale Brodeur, responsable du service des loisirs de la ville. «Ça fait depuis 2011 qu’on cherche à avoir un triathlon sur le territoire. Je peux maintenant faire un crochet sur ma liste», mentionne-t-elle.
Après avoir eu la permission du ministère des Transports du Québec, de la Sûreté du Québec et de la Santé publique, les organisateurs ont dû mobiliser près d’une quarantaine de bénévoles pour assurer la sécurité des athlètes. Que ce soit pour bloquer les rues, effectuer la circulation ou donner des indications aux participants, tous étaient à leur poste et bien vêtus pour faire face à cette journée fraîche.
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«J’ai très mal dormi cette nuit. Je regardais la température chaque heure en espérant qu’il n’y ait pas de pluie. Il y a eu quelques goûtes ce matin, mais la température est idéale présentement pour les athlètes», explique M. Halle, le sourire en coin.
La députée sortante et candidate bloquiste dans Shefford, Andréanne Larouche, s’est présentée sur les lieux pour encourager les coureurs au fil d’arrivée. Coureuse à ses heures, elle a fait une brève allocution pour saluer «le dépassement de ces athlètes complets et accomplis».
Place aux jeunes
Le Triathlon au Cœur de la Montérégie se veut un événement qui rassemble toutes la famille et où petits et grands peuvent effectuer des parcours adaptés à leur niveau. Des catégories chez les moins de 13 ans avaient été organisées, mais Mathieu Halle aimerait s’adresser à de plus jeunes athlètes dans les années futures.
Malgré quelques détails techniques à travailler pour 2022, M. Halle et Mme Brodeur sont très fiers de leur réussite. Les organisateurs souhaiteraient avoir plus de bénévoles et des pancartes d’indications plus grosses l’année prochaine, par exemple.
Cependant, les participants n’ont vu que du feu et ont réellement apprécié leurs expériences. «Pour un triathlon qui s’adresse principalement aux débutants, c’est vraiment un succès. C’est sûr que l’ont revient l’année prochaine et on espère qu’il y ait plus de gens», note Catherine, une Rougemontoise qui n’en était pas à sa première course. D’ailleurs, elle a terminé en première position chez les femmes.
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Ayant eu l’aval de Triathlon Québec, Mathieu Halle entend bien faire de son triathlon un classique annuel. Les conditions sanitaires ne le permettant pas en 2021, ce dernier aimerait peut-être organiser quelques activités supplémentaires en marge de son événement principal.
«Les gens arrivent, font la course et quittent les lieux. C’est bien correct à cause du contexte. Mais, qui sait ? Il y aura peut-être quelques trucs de plus, en après-midi, l’an prochain si le contexte nous le permet», conclut-il.