Les Laurentides dans la mire de Backbone 

On voit ici une esquisse du futur centre d’escalade Backbone Laurentides, dont la superficie sera un peu plus petite que celle du centre de Bromont.

Les membres de la famille Marseille, propriétaires du centre d’escalade Backbone à Bromont, ont vécu une véritable montagne russe d’émotions au cours des derniers mois. Ils ont néanmoins gardé le cap malgré les turbulences. Frédérique a par ailleurs un nouveau projet dans ses cartons: celui de lancer une succursale dans les Laurentides, autour de laquelle se grefferont des unités domiciliaires et une foule de services connexes destinés principalement aux jeunes adultes.


Frédérique Marseille n’est pas le genre à s’asseoir sur ses lauriers. La jeune femme d’affaires est plutôt du type à vouloir relever des défis. Dès les premiers signes de ralentissement de la pandémie, elle a entamé des démarches pour enclencher le projet qu’elle caresse depuis des années. «Il y a actuellement une course aux centres d’escalade au Québec. (...) S'il existait un autre centre d'escalade dans le Nord, d'un autre brand, ça affecterait beaucoup mes weekenders qui viennent à Bromont.. Et dans le meilleur des mondes, je veux être la première à lancer ce projet.»

Selon l'entrepreneure, Backbone fonctionne à contre-courant de l'industrie. Ce qui fait en sorte, dit-elle, qu'un nouveau projet aurait l'ADN pour réussir dans les Laurentides. «On est le seul brand qui a éprouvé le plan d'affaires en région, dans une zone touristique, qui fonctionne le weekend et est (moins achalandé) la semaine.»

Frédérique a choisi le secteur de Val-David pour démarrer sa seconde affaire en solo, donc sans son père Jean, sa mère Andrée et son frère Charles. «Avec le télétravail et le changement de dynamique au quotidien, les gens ont de moins en moins besoin de rester dans de grands centres urbains pour avoir une vie professionnelle. Les gens arrivent en région et le marché immobilier est saturé. L’offre actuelle ne répond plus aux besoins des jeunes d’aujourd’hui. On doit repenser la façon de se loger et tous les services connexes que cette clientèle recherche. »



La jeune femme d’affaires Frédérique Marseille se lance en solo dans le projet de Backbone Laurentides.

Deux phases

Partant de son expérience avec Backbone Bromont, Frédérique veut construire un plus petit centre d’escalade dans un bâtiment neuf. «Le centre fera partie d’un nano complexe immobilier dans lequel il y aura des services communs pour les résidents, mais également accessibles au public. On parle d’un terrain de volleyball, spa, sauna, parc à slackline, terrasse et espaces de coworking. Aussi un café.»

Si tout se déroule comme prévu, la construction des infrastructures de la première phase regroupant le centre d’escalade et les autres services commencera au cours de l’été 2022.

Le volet résidentiel serait développé dans une seconde phase. «On parle de multilogements orientés dans les goûts et les besoins des jeunes. (...) Dans les Laurentides, je veux être pionnière et amener Backbone à son développement suprême pour en faire un lieu de vie », a mentionné celle qui pilote le projet. Le nombre d’unités n’est toutefois pas encore arrêté.

Réouverture

L’application des règles sanitaires a fait danser un véritable tango à la famille Marseille. «Ouverture, fermeture, on ne savait plus sur quel pied danser», a imagé Frédérique. C’est avec un soupir de soulagement que la famille Marseille s’apprête à relancer les activités du centre d’escalade et à accueillir la clientèle sur sa terrasse dès lundi. «Enfin, on peut recommencer toutes nos activités, a dit l’initiatrice du projet Backbone. Les gens ont envie de bouger, c’est le moment de le faire. On est prêts.»