L’établissement granbyen s’est hissé au sommet du niveau collégial de 1001 à 3499 étudiants pour la 4^e fois en cinq ans — soit depuis que le concours existe —, loin devant son plus proche rival, le Cégep de Shawinigan, qui a récolté 110,6 kilos de piles.

Le Cégep a pu pour la première fois compter sur la collaboration du magasin Orange Coco - La vie en vrac comme autre point de chute pour pallier les absences en salle durant cette année pandémique.

«On s’était dit que ce serait difficile d’amasser autant de piles étant donné que les étudiants avaient beaucoup de cours à distance et qu’il fallait trouver une alternative», explique l’une des responsables du projet, Christine Rodrigue.

«Notre partenariat a permis d’élargir le champ d’action de ce concours et d’impliquer la communauté du quartier dans ce projet.»

Elle fait d’ailleurs valoir que la collecte se poursuit tout l’été dans ce commerce, et que la quantité de piles amassées dans les prochains mois sera ajoutée à celles qui seront récoltées l’an prochain au cégep.

Des bourses pour l’environnement

Le concours de recyclage de piles détermine 12 gagnants répartis en 6 catégories en fonction du niveau scolaire (primaire, secondaire, collégial) ainsi que la taille de l’établissement (le nombre d’élèves). Un grand prix toutes catégories confondues est également remis.

Pour chaque catégorie, on compte une première bourse de 1000 $ et une seconde de 500 $. «Ces bourses servent à financer des projets environnementaux comme la mise en place d’îlots de tri, la création de jardins éducatifs, l’achat de bacs de recyclage et de compostage et du matériel de sensibilisation à la gestion de matière résiduelle», explique-t-on dans le communiqué.

Par le passé, le Cégep de Granby s’est servi de ses bourses pour entre autres augmenter la visibilité de son Espace vert, où se trouve notamment son Communo-Frigo. Cette année, l’établissement ne sait pas encore à quoi servira l’argent, mais plusieurs projets sont sur la table, laisse savoir Jennyfer Lafond, technicienne en environnement.

«On aimerait aménager des îlots pollinisateurs, mettre sur pied un parc à vélos qu’on pourrait prêter aux étudiants, ou encore aménager des aires de détente avec de vieilles palettes en bois», liste-t-elle. L’établissement décidera à l’automne quel projet il priorisera.

En tout, 17,65 tonnes de piles ont été récupérées dans la dernière année grâce aux écoles et cégeps du Québec. Depuis 2016, plus de 130 tonnes de piles ont été détournées des sites d’enfouissement via le concours organisé conjointement par ENvironnement JEUnesse et Appel à Recycler.