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Les garçons ne pleurent pas

CHRONIQUE / Les gars, il faut qu’on se parle. Il faut qu’on se parle de nous, car je pense qu’on a un sérieux problème. Au Québec, depuis le début de l’année, pas moins de neuf femmes ont été tuées par leur conjoint et les cas de violence conjugale se multiplient. Cette vague de féminicides ne doit pas rester sans réponse ou sombrer dans l’oubli. Il faut chercher à comprendre ce qui ne va pas avec les hommes. Certes, la pandémie constitue probablement un facteur aggravant ou «facilitant», mais ce n’est pas la source du problème et encore moins une excuse. Le problème est plus profond et insidieux. Le problème, je crois, c’est la masculinité toxique.