Le boisé Quévillon, c’est un trésor de 60 hectares traversé d’un bout à l’autre par le ruisseau Quévillon. Il abrite un grand marécage, des milieux humides, une érablière centenaire et deux prucheraies. C’est un corridor écologique d’une grande biodiversité autant faunique que florale. Il se trouve à proximité de milieux résidentiels au nord de la rue Quévillon, à l’est des rues Bourget et Dubé, au sud du boulevard David-Bouchard et à l’ouest de la rue de Verchères.
Ce vaste boisé naturel possède une grande valeur écologique. Les Ami.e.s du boisé Quévillon veulent qu’il soit protégé pour la santé et le bien-être des citoyens actuels et futurs de la ville de Granby.
En 2021, nous comprenons encore mieux tous les avantages et les raisons de protéger ce milieu:
— Avec l’augmentation de la population à Granby, il faut offrir plus de parcs nature pour assurer un accès à la nature aux citoyens des divers quartiers;
— Conserver un tel boisé s’inscrirait dans la lutte contre le réchauffement climatique puisqu’y construire un quartier créerait des îlots de chaleur;
— Pour le conseil municipal, la conservation de ce boisé serait une action concrète afin de développer une stratégie de conservation basée sur la connectivité des milieux naturels urbains, du lac Boivin jusqu’au parc de la Yamaska, en passant par le Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin;
— Les divers habitats qu’on retrouve dans le boisé Quévillon procurent un milieu de vie essentiel à une multitude d’animaux et d’oiseaux, dont plusieurs sont menacés, dans le sud du Québec;
— Alors que nous payons pour des aménagements paysagers ou que la Ville subventionne la plantation d’arbres, il est pertinent de rappeler qu’il en coûte cher de détruire un milieu naturel et d’essayer par la suite de verdir des milieux déjà abîmés;
— En conservant le boisé Quévillon, la ville verra sa valeur foncière augmenter sans bâtir de maisons alors que les propriétés attenantes et à proximité verront leur valeur augmenter alors que de développer ce secteur engendrerait au contraire d’importantes dépenses récurrentes (entretien de rues, de trottoirs et d’infrastructures souterraines, déneigement, etc.)
— La proximité de la nature est synonyme de bien-être pour nos aînés, nos jeunes et nos familles.
Nous interpellons l’ensemble du conseil municipal, qui a le pouvoir de réglementer l’usage du territoire. Il est possible pour nos élus de protéger l’intégralité des milieux humides et des boisés à haute valeur écologique. C’est ce que nous attendons du prochain Plan de conservation des milieux naturels.
Les citoyens doivent se mobiliser et être nombreux pour dire ce qu’ils désirent comme ville afin que les membres du conseil municipal puissent travailler en ce sens.
Nous invitons tous les Granbyens.nes à se joindre aux Ami.e.s du boisé Quévillon sur Facebook ou au www.sauvonsboisequevillon.org.
Portons ce beau projet ensemble!
58 résidentes et résidents de Granby ont signé cette lettre
Marie-Hélène Apollon
Brigitte Arseneau
Michel Aubé
Chantal Beauchemin
Andrée Beaudry
Alexandre Blouin
Martin Benz
Josée Bernier
Charles Boulais
Danièle Bracke
Marc Breton
Alexandra Brunelle
Francine Caron
Diane Charest
François Corriveau
Lorraine Deschênes
Louise Deschênes
Caroline Dufour
David Dupuis
Michel Fleury
Lise Fleury
Normand Fleury
Suzanne Fleury
Cécile Fournier
Josée Galaise
Madeleine Gauthier
Hélène Gouasdoué
Roseline Gougeon
Victor Grivegnée-Dumoulin
Roger Guénette
Amélie Guillette
Grégoire Hivon
Mirabelle Kelly
Benoit Lafortune
Michel Laliberté
Élise Laplante
Hélène Larivière
Annette Latour-Briand
François Leduc
Richard Mallette
Daniel Massé
Olivier Maynard
Zdravka Metz
Evelyne Montigny
Jacques Morin
Miville Morin
Diane Noiseux
Julie Ostiguy
Patrick Parent
Alexandre Picard
Didier Plaat
Pierre Pontbriand
Alain Revil
Nancy Robichaud
Clément Roy
Marie-Andrée Smith
Mattéo Trang
Vinh Trang
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