«C’est notre plus grande année à ce jour», lance Marianne Lapointe, la petite-fille du propriétaire de la Plantation JLS, à Saint-Angèle-de-Monnoir, qui permet l’autocueillette sur son terrain depuis une vingtaine d’années. Le propriétaire, Lucien Lapointe, est aidé par une dizaine d’employés et des membres de sa famille pour répondre à la demande, qui est remarquablement supérieure cette année. Selon des employés rencontrés sur place samedi dernier, au moins 500 sapins ont trouvé preneur cette journée-là et c’était la première fois que les gens faisaient la queue pour obtenir leur arbre.
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«Dans les premières années, se souvient M. Lapointe, on ne vendait à peu près rien. Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de monde.»
La période de pointe étant prévue pour le début du mois de décembre, on s’attend à voir le double ou le triple de l’achalandage actuel, selon la petite-fille du propriétaire. «Le Dr Arruda nous a dit de sortir pour aller chercher notre sapin, puisque c’est une activité qu’on peut faire dehors, et évidemment les gens se pitchent ici. C’est surtout ça qui a fait augmenter l’achalandage», estime-t-elle. «Les producteurs de citrouilles nous on dit d’attacher notre tuque, ajoute sa mère Nadine. Jamais on n’aurait pensé qu’il y aurait autant de monde.»
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Même son de cloche chez le propriétaire de la Plantation Bernier à Lac-Brome, Stéphane Bernier, qui note une certaine augmentation de l’achalandage cette année pour l’autocueillette. Il croit que ses quelque 1500 sapins, disponibles depuis le début novembre, s’écouleront plus rapidement cette année.
Des traditions qui naissent et qui se perpétuent
Pour certains visiteurs, il s’agissait d’une première expérience. «On ne fait rien à cause la COVID et on s’est dit qu’on trouverait une activité pour sortir un peu», raconte Julie-Ève, qui coupait elle-même son sapin en famille pour la première fois. Pour d’autres, c’est maintenant une tradition. «À la place d’être pogné sur les consoles, on sort les enfants un peu », explique Patrick, qui va cueillir son sapin avec les membres de sa famille et des amis depuis 8 ans.
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Tous s’entendent pour dire qu’il s’agit d’une activité idéale pour célébrer le temps des Fêtes, tout en limitant les risques de contamination de COVID-19. «On est en plein air, on met nos masques quand on ne peut pas garder une distance de deux mètres et la plupart des gens font attention», souligne Benoît, venu avec sa conjointe et sa fille.
«Comme à La Ronde»
À leur arrivée à la Plantation JLS, les clients se voient remettre une étiquette numérotée et une sciotte avant de s’aventurer entre les sapins Baumiers et Fraser pour sélectionner celui qui ira le mieux dans leur salon. Une fois coupé, l’arbre choisi est déposé aux endroits indiqués et les employés se chargent de l’emballer pour en faciliter le transport.
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Les visiteurs doivent ensuite se placer en file pour payer leur sapin. Le prix est déterminé en fonction de la grosseur. Samedi, la file d’attente s’étirait sur quelques dizaines de mètres. « Aujourd’hui on a une file énorme, mais c’est comme à La Ronde : on n’a pas le choix de faire la file pour avoir quelque chose de l’fun », lance à la blague Mariane Lapointe, qui précise que l’activité sera davantage féérique lorsqu’un tapis de neige se sera déposé dans la plantation.
D’autres endroits où récolter son sapin dans la région :
Les Sapins de la Tannery à Stanbrigde East (18 chemin Tannery) offrent depuis le 14 novembre l’autocueillette de sapins sur un site historique d’une ancienne tannerie du 19e siècle. Pour profiter de cette activité, il est nécessaire de prendre un rendez-vous en ligne.
La Plantation RE Enos, à Saint-Ignace-de-Stanbridge, sera ouverte à l’autocueillette dès le début du mois de décembre et les visiteurs pourront alors faire leur choix parmi les sapins baumiers dont la hauteur varie entre 3 et 45 pieds (!). La plantation de 12 hectares est située au 1790, 1er Rang Nord à Saint-Ignace-de-Stanbridge.