La Yamaska sous la loupe d’élèves de Bromont

Animée par la biologiste Emmanuelle Ouellet (à gauche), de l’Organisme du bassin versant de la rivière Yamaska, l’activité visait à initier les jeunes aux sciences de l’environnement.

Puisque tous les élèves ne pouvaient se rendre à la rivière, c’est la rivière qui est venue à eux. Deux classes de 4e et 5e année de l’école primaire Saint-Vincent-Ferrier, à Bromont, ont récemment joué le rôle de scientifiques en quête des formes de vie dans la rivière Yamaska.


«En contexte de la pandémie de COVID-19, l’activité qui devait se dérouler aux abords de la rivière a dû être repensée afin de s’adapter aux directives de la santé publique», explique Elizabeth G. Tellier, coordonnatrice de projets en environnement à Action conservation du bassin versant du lac Bromont (ACBVLB), qui a organisé l’activité.

Transportés en classe, les échantillons ont été répartis en différentes stations permettant aux élèves de faire des analyses physicochimiques et bactériologiques ainsi qu’à identifier des macro-invertébrés, de petits organismes qui sont «de très bons indicateurs de l’état de santé des cours d’eau.»



Amont, aval

Et alors, cette eau? Les données sont «très bonnes», dit Mme Tellier, mais elle précise que les échantillons ont été prélevés très en amont de la rivière, dans le secteur Adamsville. Plus en aval, vers le Saint-Laurent, ça se corse.

Animée par la biologiste Emmanuelle Ouellet, de l’Organisme du bassin versant de la rivière Yamaska, l’activité fait partie du programme éducatif «J’adopte un cours d’eau», développé par le Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau. Elle vise à initier les jeunes aux sciences de l’environnement.

«Nous sommes vraiment heureux que l’activité ait eu lieu malgré le contexte actuel difficile, dit l’enseignante Mia Plourde. Je trouve que cela a permis de piquer la curiosité des élèves et de les initier concrètement à la méthode scientifique. Ils ont réalisé que la rivière Yamaska est pleine de vie avec ses macro-invertébrés et qu’il faut en prendre soin.»

Il s’agissait d’une première activité de ce type pour ACBVLB, qui espère renouveler l’expérience avec d’autres classes à Bromont au printemps.