Ce type d’entente est une première, tant pour le fabricant de mobilier de bureau de Granby que pour Devimco. «C’est un nouveau marché qui s’ouvre pour nous», a lancé mercredi le président d’Artopex, Daniel Pelletier.
«C’est la première fois qu’on fait ça pour du mobilier, a également confirmé le président de Devimco Immobilier, Serge Goulet. C’est un produit spécial qu’on a développé de concert avec Artopex pour avoir quelque chose qui s’intègre parfaitement bien dans nos unités et qui soit fonctionnel en terme d’espace. On voulait un produit fait sur mesure.»
La pandémie — et le télétravail qu’elle a entraîné — est à l’origine de cette entente. «On pense que le télétravail est une tendance de fond, dit M. Goulet. C’est un phénomène qui va demeurer.»
Dans cette optique, le partenariat conclu avec l’entreprise granbyenne est appelé à s’inscrire dans le temps, croit Serge Goulet.
Il vise aussi à pallier l’absence d’un endroit dédié au travail, autre que la table de cuisine ou le divan du salon, alors que la tendance est aux espaces de vie plus petits, dit-il.
2000 unités
Devimco Immobilier planche actuellement sur une dizaine de projets, dont le Solar Uniquartier, à Brossard, ainsi que le Maestra, qui prévoit la construction de deux tours de près de 60 étages dans le quartier des spectacles à Montréal. Il «livre» en moyenne 2000 unités résidentielles par année, évalue M. Goulet.
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«On a encore plusieurs milliers d’unités dans nos cartons, dans le cadre de projets majeurs pas encore annoncés. On a donc un assez bon volume en avant de nous», note-t-il.
«Le volume qu’on peut aller chercher est intéressant pour nous, souligne pour sa part Daniel Pelletier. En même temps, ça répond à une nouvelle demande pour les acquéreurs de condos ou les locataires d’appartements locatifs.»
Cela s’inscrit en outre comme une suite logique aux nouvelles collections de bureaux pour la maison lancées par Artopex en juillet dernier, précise le président de l’entreprise.
L’unité murale compacte de Nook conviendra aux plus petits espaces de vie, tandis qu’Aeria, avec sa table de travail qui s’ajuste pour travailler autant assis que debout, est conçu pour les appartements ou condos plus grands. L’Edmond propose pour sa part une surface de travail rétractable et des espaces de rangement.
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Les produits sont fabriqués aux installations de la rue Vadnais à Granby, tandis que les chaises et tabourets qui les accompagnent sont confectionnés à l’usine qu’Artopex possède à Sherbrooke, précise Daniel Pelletier.
Ce dernier a par ailleurs récemment annoncé la conclusion d’un autre partenariat, mais cette fois-ci pour le marché des murs achitecturaux.
«Beaucoup de professionnels sont à la maison actuellement et ils n’ont pas les infrastructures pour travailler de chez eux. On a donc créé des items pour répondre à ce besoin», affirme Daniel Pelletier, président-directeur général de l’entreprise.
La création et le développement de cette nouvelle collection ont été réalisés en un «temps record» de quatre semaines.
«On a tout ce qu’il faut à l’interne pour faire le design du meuble et la mise en production rapidement. On est assez fiers des échéanciers fixés. Une partie du secret, c’est l’agilité: ça montre qu’on peut s’adapter aux nouveaux besoins quand il y en a», poursuit-il.
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Nouvelle plateforme transactionnelle
Dans la foulée, Artopex a pris un virage vers la vente en ligne avec sa toute nouvelle plateforme transactionnelle, permettant de livrer les produits gratuitement à travers le Québec.
Trois collections complètes (Millie, Wilow et Arlow) proposant des designs différents et des options d’accessoires ont été élaborées.
Pour ce projet, l’entreprise a mis à contribution trois de ses six usines réparties un peu partout à travers le Québec, soit celle de Granby, Sherbrooke et Laval.
«Avec nos six usines, on fabrique des produits différents, ce qui fait qu’on a une collection complète de A à Z», relève M. Pelletier.
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Dans le but de prendre le moins d’espace possible, les meubles sont livrés démontés, un peu à la manière d’IKEA.
Le PDG prévient toutefois que le mobilier demeure de bonne qualité, se situant dans milieu de gamme pour rester à un prix abordable.
«On a un meuble de qualité commerciale, adapté à la maison», résume-t-il, en indiquant que les matériaux utilisés sont notamment l’acier et la mélamine.
Malgré la conjoncture, M. Pelletier affirme que le moral des troupes est bon. Désormais, 90 % des 850 employés sont de retour au travail et le carnet de commandes continue à se remplir, laisse-t-il savoir.