«Ça nous permet d’élargir la gamme de produits. (...) Ça nous fait vraiment avancer vers l’avant beaucoup plus rapidement», s’est réjoui jeudi le président d’Artopex, Daniel Pelletier.
Selon lui, les nouveaux partenaires ont plusieurs points en commun. Ce sont deux entreprises familiales, dont la fabrication et le siège social sont au Québec, relève-t-il.
Artopex et Muraflex étaient en quelque sorte des compétiteurs pour les cloisons architecturales. Avec sept gammes de produits architecturaux, Muraflex a toutefois une offre plus importante en la matière qu’Artopex, qui en avait deux.
L’entente prévoit que Muraflex, davantage présent sur le marché américain, assurera le développement et la production, tandis qu’Artopex se chargera de la mise en marché et de la distribution au Canada. «On a déjà des installations à travers le pays, avec des salles de montre à Calgary, Toronto, Montréal et Québec. On a aussi un réseau d’au-delà de 250 distributeurs», souligne M. Pelletier.
Selon lui, ce partenariat permettra ainsi à Muraflex de faire d’importants gains de parts de marché au Canada. En contrepartie, cette alliance permettra à Artopex de continuer à offrir à sa clientèle «une offre 360 degrés pour les espaces de bureaux», souligne Daniel Pelletier.
«Cette nouvelle alliance est une stratégie gagnante-gagnante et nous sommes très enthousiastes à l’idée de pouvoir déployer nos solutions dans le réseau d’Artopex », a déclaré par voie de communiqué Fernando Petreccia, président de Muraflex.
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D’ici là, le petit groupe d’employés qui oeuvrait à la production des murs architecturaux à l’usine d’Artopex du boulevard Industriel à Granby sera affecté à d’autres tâches. Cela n’entraîne aucune mise à pied, affirme le président de l’entreprise.
Par ailleurs, cela règle du même coup le problème d’espace qui commençait à se faire sentir dans cette usine. «On était rendu au point où il fallait faire des changements à l’aménagement de l’usine. On avait besoin d’agrandir aussi. Ça (le partenariat) nous permet de concentrer l’espace qu’on va libérer pour la production de nos produits standards», explique Daniel Pelletier.
Un projet de modernisation et de rénovation de cette usine, entraînant un investissement de 2 millions $, a par ailleurs été lancé au début de l’année. Mais ce projet a été mis sur pause, dans la foulée de la pandémie. Il pourrait être relancé au début de 2021, avance-t-il.
Au total, Artopex compte six usines à travers la province.
Le président affirme que l’entreprise a malgré tout réussi à tirer son épingle du jeu au cours des derniers mois. Elle a notamment lancé une gamme complète de mobilier de bureau pour la maison, vendue directement aux consommateurs en ligne avec une nouvelle plateforme transactionnelle.