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Le Granbyen atteindra son objectif le mercredi 20 mai et il invite les gens à se joindre à lui, à deux mètres de distance bien entendu, pour parcourir ses derniers kilomètres.
«Pour ceux qui veulent marcher, me croiser, me voir la bette, j’ai l’intention de terminer mon parcours en réalisant deux ou trois tours du lac Boivin», annonce-t-il. L’heure exacte sera précisée sur son site Internet, pleinairenor.ca.
C’est en quête d’un défi supplémentaire qu’il a décidé de réaliser la traversée plus rapidement, alors que l’événement en version virtuelle se déroule normalement sur 122 jours, du 1er mai au 31 août.
Les coureurs et marcheurs doivent parcourir ainsi un peu plus de huit kilomètres chaque jour. Pierre Beauregard marche quant à lui entre 8 et 10 heures par jour pour atteindre son objectif.
Plus difficile que prévu
«Je ne m’attendais pas à ce que ça soit si difficile, avoue-t-il. Oh non!»
Une fatigue s’est accumulée et des «petits bobos» ont refait surface, mais «rien de majeur», rassure l’athlète. Au 8e jour du défi, une blessure à la plante du pied survenue lors d’un entraînement à vélo le mois dernier s’est par exemple manifestée.
Pierre Beauregard remettra un «petit montant» d’argent à un organisme de dépannage alimentaire pour chaque kilomètre qu’il aura parcouru.
1000 km aller... et retour!
Le contexte sanitaire a provoqué l’annulation des événements sportifs et des conférences auxquels Pierre Beauregard devait prendre part. Il a donc décidé de s’inscrire sur la plateforme Je Contribue, afin d’aller prêter main-forte dans les CHSLD. Ce nouveau défi devrait débuter autour du 25 mai, alors qu’il entamera son 1000 km de retour.
Il tentera donc de maintenir une distance de 25 kilomètres parcourus chaque jour. «S’il y a des jours où ce n’est pas possible, j’en ferai un peu moins, c’est tout. Il va me rester 100 jours pour compléter mon deuxième 1000», relativise-t-il.
Il publie chaque jour sur son site internet un court vidéo bilingue dans lequel il raconte son aventure et il souhaite que le défi qu’il s’est lancé incite d’autres personnes de son entourage à, eux-aussi, dépasser leurs limites.