«En gros, ce qu’on veut faire changer, c’est la perception envers la forêt et les gens qui l’utilisent, que ce soit pour y gagner leur vie ou pour y pratiquer des activités», explique le président-directeur général du CIFQ, Denis Lebel. Le défi est de taille puisqu’aux enjeux liés aux changements climatiques s’ajoutent l’augmentation considérable du coût de la fibre et le manque criant de main-d’oeuvre. Beaucoup d’efforts sont d’ailleurs investis dans plusieurs régions du Québec pour non seulement trouver des travailleurs, mais aussi pour valoriser les emplois liés à la forêt.
La campagne vise particulièrement les jeunes. «Nous pensons que les jeunes ont tous les éléments pour réfléchir sur l’apport de la forêt dans les changements climatiques et sur l’avenir de l’environnement du Québec, précise Denis Lebel. Ça va être pour nous très rentable d’un point de vue sociétal.»
Par ailleurs, si la campagne visait davantage un public urbain, le CIFQ s’est vite aperçu que le monde rural était généralement peu informé sur les impacts économiques de l’exploitation forestière ainsi que sur les activités récréatives en forêt ou les retombées générées par les chasseurs et les pêcheurs. Par conséquent, les nouveaux véhicules publicitaires viseront davantage cette clientèle.