Quatre nouvelles stations, représentant autant d’animaux virtuels, s’ajoutent ainsi au parcours, dont trois seront disponibles à compter de mercredi, alors que Mascoto (La Fête des mascottes) prendra son envol rue Principale. La quatrième station sera ajoutée au parcours au début du mois d’août à un endroit qui n’est pas précisé pour l’instant, laisse savoir Mme Plante, aussi responsable du développement touristique.
Pour l’heure, les trois nouveaux sceaux ont été installés à la bibliothèque Paul-O.-Trépanier, au parc Pelletier et à la passerelle Miner. Une fois l’application mobile Granby est zoo téléchargée, ces stations permettent de voir s’animer, à l’écran des téléphones intelligents et des tablettes, un Wallaby de Bennett, un perroquet et des loutres. L’application, disponible sur Google Play et App Store, permet aussi aux utilisateurs de se prendre en photos avec différents animaux virtuels grandeur nature à travers le centre-ville.
« L’objectif était d’animer les lieux publics et on trouvait qu’on pouvait encore appliquer cette signature à des endroits emblématiques de la ville, notamment pour les familles », note Mme Plante.
Lancée l’année dernière, l’application offrira ainsi un total de 14 stations. Elle a été téléchargée à plus de 3700 reprises, selon la codirectrice générale de CTGR. Un nombre qui témoigne de l’intérêt pour le produit, dit-elle.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/CYW5BVTUFREP7OQDJ3E4MBAGFM.jpg)
Animal secret
Autre nouveauté : l’application a été « poussée un peu plus loin », avec l’élaboration d’un jeu interactif. Celui-ci permettra aux utilisateurs de ramener à la maison — et d’animer — un animal secret, explique Hélène Plante.
Pour le « débloquer », il faut visiter huit des 14 sceaux du parcours et répondre à un court quiz à chaque endroit. L’objectif : tester les connaissances acquises pour chacun des animaux représentés, par l’entremise des capsules éducatives élaborées par le Zoo de Granby et disponibles sur l’application.
« L’animal sera dans leur téléphone et ils (les utilisateurs) pourront l’animer où ils veulent. Ça permet de faire rayonner la marque Granby est zoo à l’extérieur des limites de la région de Granby et de bien identifier notre image de marque », estime Mme Plante.
Selon elle, une importante offensive promotionnelle sera réalisée localement pour mousser l’application, mais également dans un quotidien montréalais.
Fruit d’une association avec différents partenaires, un napperon à colorier, aux couleurs d’Harold l’aventurier, figure emblématique de Granby est zoo, seront disponibles dans divers restaurants et attraits touristiques. Il sera d’ailleurs possible, pour les néophytes, de tester l’application avec ce napperon en permettant à Harold de s’animer, souligne Hélène Plante. « On voulait donner un avant-goût de l’application », glisse-t-elle.
Les améliorations apportées à l’application ont été réalisées par ses concepteurs, soit l’entreprise longueuilloise ArtBox, qui a travaillé avec SimFusion à la programmation.
Sculptures
Autre volet de Granby est zoo, de nouvelles oeuvres animalières ludiques seront par ailleurs dévoilées plus tard cette année, laisse savoir Hélène Plante. Mais cette dernière demeure discrète sur les endroits où les sculptures seront installées, de même que sur les animaux qui seront représentés.
Au cours des deux dernières années, un éléphant rose, une girafe rouge, un chameau turquoise, un lion orange, un hippopotame vert lime, un gorille bleu et un suricate jaune, tous réalisés par le duo d’artistes granbyens Jean-Yves Rhéaume et Marco de Muri, ont fait leur apparition à différents endroits de la ville. Le projet n’a toutefois pas toujours fait l’unanimité au sein de la population.
Comme au cours des deux dernières années, la campagne Granby est zoo dispose d’un budget de 155 000 $ en 2019, souligne Hélène Plante. À l’origine, celle-ci a été élaborée sur un horizon de trois ans, ce qui permet de croire qu’il s’agit de la dernière année de la campagne.