Difficile de trouver un endroit plus indiqué que le Zoo de Granby pour accueillir une rencontre comme celle-ci entre les biologistes du Québec.
L’Association s’y était d’ailleurs déjà réunie, il y a quelques années, dans le cadre de son assemblée générale. Le ton était toutefois beaucoup plus détendu samedi.
«Nous ne fêtons pas notre anniversaire tous les ans, souligne le président Hugo Mailhot Couture. Nous souhaitions souligner le 45e, mais c’est aussi l’occasion pour les membres de se rencontrer, de faire du réseautage et de discuter des possibilités d’emplois», explique-t-il.
Patrick Paré, directeur de la conservation et de la recherche au Zoo de Granby, était en quelque sorte l’hôte de la rencontre.
«Les gens étaient libres de se promener dans le Zoo à leur guise, mais nous avons organisé des visites pour ceux qui le désiraient. C’était très stimulant puisque comme biologiste, le regard sur le Zoo est assez différent. Les gens posaient des questions sur ce que nous faisons pour la sauvegarde des espèces et sur le bien-être des animaux», précise Patrick Paré.
Les membres de l’ABQ ont également eu droit à la présentation d’animaux emblématiques du jardin zoologique tels qu’un paresseux, un aigle et un boa.
Emploi
Comme dans plusieurs spécialités, la question de l’emploi est un enjeu pour les biologistes. Les célébrations du 45e anniversaire ont ainsi été une belle occasion pour les membres d’enrichir leur carnet de contacts.
Le Zoo de Granby est notamment l’un des importants employeurs de biologistes de la région, employant plus d’une vingtaine de spécialistes du domaine.
«Dans mon département en conservation et recherche, nous sommes tous biologistes. Du côté de l’éducation, ils sont également presque tous biologistes. Le Zoo embauche également plusieurs étudiants durant l’été», souligne Patrick Paré.
Mission
L’Association des biologistes du Québec travaille également sur l’avenir de la profession et sur son encadrement. Depuis déjà plusieurs années, l’organisme œuvre d’ailleurs à la mise sur pied d’un ordre professionnel pour venir encadrer le domaine au Québec.
«Nous faisons le bilan du dossier à chaque assemblée générale. Puisqu’il y a eu un changement de gouvernement, nous devons prendre le temps de refaire de la sensibilisation. Ça pourrait se concrétiser à court ou à moyen terme», assure Hugo Mailhot Couture.
Selon ce dernier, la création d’un ordre professionnel s’impose puisque certaines actions posées par les biologistes ont un impact direct et concret sur la sécurité des citoyens.
L’association qu’il préside regroupe environ 850 membres.