L’idée émane du parlement étudiant de l’établissement scolaire, qui souhaitait doter les lieux d’un endroit où les élèves peuvent prendre une pause le temps de recharger leurs appareils électroniques.
Plus précisément, le projet répond à trois priorités identifiées l’an dernier par les élèves de l’école. « Le sondage a indiqué que les élèves voulaient acheter des bancs, peindre des murs et avoir un coin branché. Nous avons répondu à ces trois priorités », a annoncé Jérôme Senay, président du parlement étudiant de l’école secondaire.
« Nous avons réalisé ce projet pour améliorer la qualité de la vie étudiante, a poursuivi Charles Matton, vice-président du parlement étudiant. Nous avons voulu ajouter de la vie à cet endroit avec des couleurs vives et une thématique énergisante, le tout avec 100 % de matières recyclées. »
Travail d’équipe
Tout près d’une vingtaine d’élèves, tous niveaux confondus et certains provenant du programme d’adaptation scolaire, ont pris part à l’activité, qui a inclus des ateliers d’art mural dispensés par l’organisme Mu Montréal.
Les élèves participants ont d’abord mis leurs idées sur papier lors d’un remue-méninges individuel et collectif, raconte Laurianne Laplante. « Notre but, c’était de rassembler le plus d’idées possible pour en faire un tout », explique l’élève.
Les artisans de Mu Montréal ont ensuite réalisé une maquette à partir des idées phares issues de cet échange d’idées, que les élèves ont ensuite mis à leur main et à leur goût.
« Ensuite, la murale a été transposée sur le mur avec un projecteur, et on a pu commencer à la tracer sur le mur au crayon de plomb », renchérit Alexa Senay.
La peinture de l’œuvre a été entamée lors d’une troisième journée d’activités, et les détails finaux ont été apportés au coin branché au retour des fêtes, poursuit Jade Beaudoin. Celle-ci n’a pas manqué de souligner que le résultat final était le fruit d’un grand travail d’équipe.
Cette expérience artistique, notamment rendue possible grâce à un soutien financier du programme la Culture à l’école, s’est aussi avérée une manière d’encourager les jeunes à poursuivre leurs études. Elle a également été soumise au Défi OSEntreprendre en tant que projet entrepreneurial.
« Le projet a également permis d’embellir notre milieu scolaire et de stimuler la réflexion des élèves sur la portée sociale de l’art public », indique pour sa part Mireille Lussier, animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire ayant chapeauté le projet.
Le dévoilement de l’œuvre collective a eu lieu vendredi après-midi en présence de ses artisans, de membres du personnel scolaire, de représentants du conseil d’établissement et de la commission scolaire des Hautes-Rivières.
Un résultat fort agréable à l’œil, qui a empli de fierté tout un chacun.
« Les élèves ont eu le bonheur de rendre l’école encore plus belle, s’est réjouie la présidente du conseil d’établissement de l’école Paul-Germain-Ostiguy, Stéphanie Baillargeon. Au nom de tous les parents, félicitations de vous impliquer, de vouloir faire avancer les choses dans votre école ! »