De cette somme, 125 000 $ seront versés à Commerce et tourisme Granby et région (CTGR) pour l’acquisition d’œuvres ludiques, tandis que 30 000 $ seront alloués au Service des travaux publics pour l’installation de celles-ci, ont convenu les élus lors de la dernière séance du conseil. La même enveloppe avait été accordée au projet l’an dernier.
Même si certains citoyens ont vivement critiqué cette initiative qui a mené à l’ajout d’œuvres permanentes à l’image du Zoo à différents endroits névralgiques de la Ville, tels la girafe rouge de la place Johnson et le gorille bleu du Palace, le maire Pascal Bonin continue à croire à la pertinence de cette opération et affirme que la deuxième mouture réservera son lot de surprises.
Même discours de la part de la présidente de CTGR et conseillère municipale, Julie Bourdon. Selon elle, le bilan des gestes posés en 2017 est « très positif ». Le lancement de « Granby est zoo » avait notamment été très médiatisé, alors que la nouvelle avait fait le tour des médias québécois. Les vidéos produits par CTGR pour mousser le projet ont aussi été vus par plus de 100 000 personnes, souligne Mme Bourdon.
Selon elle, il a été évalué que la Ville aurait dû assumer une campagne publicitaire de 300 000 $ pour avoir autant d’impact médiatique. La facture n’a pas atteint cette somme et la Ville conserve en outre des œuvres, dit Julie Bourdon. « On est très content de l’an un », affirme-t-elle.
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Mystère
La présidente de CTGR demeure cependant évasive sur l’allure que prendra ce projet en 2018. Chose certaine, il n’y aura pas d’œuvres temporaires, comme la pieuvre qui a trôné quelques semaines sur le toit de la bibliothèque Paul-O.-Trépanier et les méduses au parc Miner.
« Il va y avoir d’autres sculptures et d’autres types d’œuvres qu’on ne voit pas beaucoup au Québec et qui ne sont pas des sculptures », avance-t-elle.
Comme l’an dernier, une aura de mystère entoure Granby est zoo. Des discussions sont par ailleurs en cours avec des partenaires privés qui pourraient aussi décider d’ajouter un aspect ludique à leur image.
Un éléphant, dont la conception est incluse dans le budget 2017 de Granby est zoo, devrait d’ailleurs faire son apparition lorsque le printemps s’installera pour de bon. Les Granbyens avaient été sondés en décembre dernier pour connaître leur préférence en matière de couleur.
Cette touche ludique que le conseil municipal a voulu insuffler à l’image de marque de la Ville déborde même maintenant du concept des œuvres. Récemment, il a été relevé que certaines traverses piétonnières et avancées de trottoirs se feront plus ludiques, comme à l’intersection des rues Cabana et Robinson. La proximité du tennis Saint-Luc, où se déroule le populaire Challenger de tennis de Granby, y sera palpable alors que des sphères de béton d’une soixantaine de centimètres de diamètre, rappelant des balles de tennis, seront incluses dans l’aménagement.
« On s’attaque à plein d’affaires cette année. Ça va être décliné autrement que comme la première année uniquement avec des sculptures. On va aller vraiment ailleurs », lance le maire Bonin.