« On veut que la population participe au projet. (...) On invite autant les enfants, les parents que les grands-parents à s’approprier cette nouvelle œuvre de Granby est zoo », a fait valoir vendredi la conseillère municipale et présidente de Commerce et tourisme Granby et région, Julie Bourdon.
Un court sondage a été mis en ligne à www.granbyestzoo.com. Si certaines couleurs (jaune, mauve, rose, gris) et certains emplacements (parc Daniel-Johnson, église Notre-Dame, centre aquatique, etc.) sont suggérés, toutes les idées sont les bienvenues, affirme Mme Bourdon.
Déjà, vendredi, plusieurs citoyens y sont allés de suggestions spontanées sur les réseaux sociaux. Les couleurs grise et rose ont été évoquées à plusieurs reprises.
« Ça va nous donner une tangente, entre autres sur les couleurs. Il y a eu beaucoup de discussions sur les couleurs naturelles. On va voir où ça va aller », a pour sa part indiqué le maire, Pascal Bonin.
Les citoyens ont environ deux semaines pour se prononcer. Si l’œuvre, réalisée par Jean-Yves Rhéaume et Marco de Muri, sera complétée d’ici la fin de l’année, avec la couleur choisie par la population, elle pourrait cependant n’être installée qu’au printemps prochain.
Solide
Après la girafe rouge, le gorille bleu de même que l’hippopotame vert et son vélo, tous conçus par le duo d’artistes granbyens, il s’agit de la dernière — et de la plus volumineuse — œuvre de l’image de marque, qui s’articule autour du concept Granby est zoo, réalisée en 2017. Deux œuvres éphémères, les tentacules de pieuvre de la bibliothèque Paul-O.-Trépanier et les méduses du parc Miner, ont aussi été mises en place durant quelques semaines au cours de l’été. Aucun acte de vandalisme n’a été rapporté. Un budget de 155 000 $ a été alloué à cette opération.
L’image de marque de la Ville devrait être bonifiée en 2018, mais il est trop tôt pour le moment pour préciser ce qui sera mis de l’avant, affirme Julie Bourdon. Chose certaine, les « éléments distinctifs » de la Ville devraient à nouveau être au cœur du projet.
Projet qui a d’ailleurs évolué au fil des mois, souligne Pascal Bonin. L’installation de l’hippopotame près de la piste cyclable a démontré que les citoyens aiment toucher, voire grimper, sur les œuvres le temps d’une photo ou juste pour le plaisir.
L’éléphant a ainsi été conçu pour qu’il résiste au temps, mais aussi aux assauts des téméraires. « On a mis de l’armature dans la trompe, les défenses, les oreilles, la queue, partout, pour s’assurer que les gens puissent grimper n’importe où et qu’il soit solide », a souligné Jean-Yves Rhéaume.