Dans le coin gauche, lors du premier combat, le 16 octobre (18 h à 20 h), le directeur du service des incendies de Cowansville, Gilles Deschamps, défendra Chemin de croix, d’Hervé Gagnon, tandis que dans le coin droit, « l’ambassadrice de la culture » Mireille Brisset fera valoir Sainte-Famille de Mathieu Blais.
Lors de la deuxième joute, le 28 octobre (13 h 30 à 15 h 30), l’avocate et présidente de la chambre de commerce de Brome-Missisquoi, Joannie Tardif, montera au front avec Les inquiétudes (L’année noire, tome 1) de Jean-Simon DesRochers, alors que Claude St-Amand, du Fonds d’excellence Massey-Vanier, se battra pour Ciel de guerre sur nos amours de Claire Bergeron.
Lors des joutes devant public, les panélistes exposeront leurs arguments, et les auteurs des romans défendus seront sur place pour parler de leur livre et répondre aux questions du public, explique Marie-Maude Secours, directrice du service de la culture, du tourisme et du patrimoine à la Ville de Cowansville. Différentes capsules seront diffusées sur la page Facebook de la Ville, et les internautes seront appelés à voter entre le 6 et le 20 novembre pour la personne ayant le mieux défendu son titre. Le livre ayant récolté le plus de « like » sera déclaré le livre préféré des Cowansvillois. Un chèque-cadeau de 150 $ échangeable chez Attractions sera tiré parmi toutes les personnes qui auront voté.
« C’est vraiment sans prétention qu’on fait ça, tous les livres sont bons, mentionne Mme Secours. Le but, c’est surtout de donner le goût de la lecture aux adultes. On fait souvent des activités en ce sens pour les enfants, mais rarement pour les adultes. »
Le public est d’ailleurs invité à emprunter l’un des quatre bouquins défendus par les panélistes ; plusieurs exemplaires sont disponibles, laisse-t-elle savoir.
Cette activité est rendue possible grâce à un montant résiduel d’une autre activité littéraire organisée plus tôt cette année à Cowansville, soit Le livre sous toutes ses coutures, qui s’adressait aux élèves du primaire. Il n’est donc pas dit que l’expérience se répétera, mais l’option n’est pas exclue. « Cette année, on a les sous pour la faire, on va voir comment ça se déroule, mais la refaire à tout prix n’est pas dans le plan initial », indique Marie-Maude Secours.